Mali-CEDEAO: Assimi Goïta a-t-il remporté une victoire ?
On peut le dire, le président malien Assimi Goïta vient de remporter une victoire, mais il ne faut pas qu’il baisse la garde pour affaiblir sa vigilance. La cour de justice de la CEDEAO était où quand les présidents prenaient la décision de sanctionner le Mali ? Pourquoi c’est maintenant que cette cour sort de sa léthargie pour confondre et la France et tous les présidents africains ?
Assimi Goïta face à la CEDEAO
Le ridicule dans tout ça, c’est le fait que le président Macron ait montré au monde entier que la CEDEAO n’est pour les africains mais une machine mise en place depuis des lustres pour les contrôler et dicter la marche à suivre aux présidents africains. Or donc, les rumeurs faisant état du financement de ces organismes qui font semblant de parler au nom de l’Afrique sont fondées !
Assimi Goïta ne peut pas prendre part à un sommet aujourd’hui, il a réussi à s’éloigner de ce théâtre de chefs d’État à la solde de la France. En plus, qu’est-ce qui prouve qu’on ne lui tendait pas de pièges pour l’assassiner, l’empoisonner comme la France sait bien le faire ?
Avec le temps, tout le monde comprendra que la partie de l’Afrique qui parle la langue française n’est pas libre ni indépendante, mais sous la domination de la France-Afrique. Le Mali montre la marche à suivre et tout le monde doit l’encourager à cette résistance. Ne pas se rendre à leur sommet, ce n’est pas une victoire, mais une réalité pour montrer l’expérience, la bravoure.
La prudence et l’indication marquent le courage et la détermination d’une résistance, et comme la France ne supporte pas la force, encore moins des alliances avec d’autres pays comme la Russie, elle est paniquée. Perdre le Mali, c’est perdre tous les pays africains, car quand les présidents africains noirs qui servent servilement la France ne seront plus au pouvoir, la jeunesse assumera ses responsabilités.
Comme Sankara, Nkrumah, Lumumba, les jeunes africains ne veulent plus accepter que leurs nouveaux leaders soient sacrifiés sur l’autel des besoins de la France. C’est pourquoi, ils ont enflammé la toile pour dire à Assimi de ne point se rendre à Accra pour aller se faire assassiner ou empoisonner.
Ils marquent leur prudence et réitèrent la vigilance à Assimi Goïta qui vient combler le vide et se détermine à indiquer la voie de la libération totale des indépendances africaines. Il est pour le moment leur espoir et leur idôle.
Blé Gnazégbo Laurence
Afrique de l’ouest