Maman
Femme
Tu es l’amour incarné
Femme
Tu es l’humanité qui fait le monde
Maman
Ton dos en Afrique a servi de repos
Tes marches sans limites, m’ont nourri
Maman
Tu as été et tu demeures maman
Tous les matins, on ne sait jamais ce que tu penses
Mais ta tête seule construit un être
Tu es un trésor maman
Femme, tu es une bibliothèque riche en enseignement
Maman
Nous te vénérons en ce jour
Parce que tu es notre monde
Tu es notre patrimoine
Tu es notre sécurité
Tu es notre vie
Pourquoi ne pas te dire qu’on t’aime maman
L’amour pour toi, nul ne peut l’égaler
Maman, je suis sincère
Maman, je te le jure, je suis sincère
Les maux que tu as vécus pour moi
Je ne pourrai jamais te les rembourser
Maman, tu es une dette à vie
Tôt le matin, tu te lèves et tu te couches tard
Comme si c’était une contrainte
Tu nous a enlevés de notre nudité pour nous vêtir
Maman, maman, maman
On t’aime tellement que tu es cette pluie qui a nourri nos semences
Sur les longs chemins des champs
Ta tête est chargée
Ton dos me servait de couchette
J’y dormais sans savoir que tu le faisais pour moi
Ta transpiration chaude qui coulait sur ma tête
Venait de rafraîchir ma faim et je te sentais
Sur mon visage, ta sueur était ma toilette.
Et comme si c’était un droit, je pleurais
Maman, maman, ôh toi, maman, je t’aime
En toute femme, je te vois
En toute femme, je coule mes souvenirs pour te rejoindre
Maman, maman, tu ne savais pas lire, mais tu m’as donné l’instruction
Comment ne pas te dire que je t’aime
Maman, maman ôh toi, celle qui donne sans compter
Maman m’a tout donné et elle ne m’a jamais réclamé, rien
Qu’elle est formidable cette créature sublime
Maman, maman
Le plus fort, le plus grand, est sorti de toi
Personne ne doit le nier
Tu es la profondeur de ma vie
L’existence de mon existence
Pour celles qui sont en vie, vénérez-les
Pour nous autres enfouies dans le sol
Nous prions pour elles
Maman, on t’aime.
Joël ETTIEN