Marie-Paule Adjé, influenceuse ivoirienneCÔTE D'IVOIRE 

Marie-Paule Adjé, la femme agni qui a fait plier le Toupè.

Le Toupé, c’est le cousinage à plaisanterie. C’est une grande tradition qui lie les peuples agni et boulé de Côte d’Ivoire. Les deux peuples s’aiment mais à travers donc ce grand facteur d’union, de protection et surtout de non agression qui est légendaire, aucun des deux ne doit faire du mal à l’autre. Un agni peut se rendre chez un boulé et lui prendre tout qu’il veut, il n’y a pas de plainte et vice-versa.

Ces deux peuples voisins qui parlent la même langue sauf quelques différences au niveau de la prononciation, ils sont les deux grands peuples majoritaires ivoiriens qui s’entendent parfaitement, jusqu’à ce qu’un des leurs, se disant influenceur, outrepasse les limites et qui a contraint sa sœur agni, à le faire enfermer.

Il emprunte le nom d’observateur sur les réseaux sociaux et grâce à ses prises de position, il a dû se faire une fortune qui lui a permis de réaliser quelques domaines. Comme ce sont des gens qui ne vivent que de buzz et pour le nombre de vues, ce dernier s’est égaré en déshabillant l’intimité de l’actrice, Marie-Paule Adjé, cette belle créature qui a su allier son extrême beauté et sa finesse de l’esprit pour se hisser une belle place au soleil. Elle ne passe pas inaperçue. Elle attire des regards sure son passage et donne des torticolis aux hommes. Très éloignée du bruit mais se fixant sur des objectifs précis, elle fait honneur à ses parents agni, qui la brandissent souvent comme leur trophée d’amour et de fierté.

Une telle fleur, on ne joue pas avec et si on doit s’en approcher, il faut être prudent. Comme une reine ne parle pas au hasard, Marie-Paule Adjé est une légende, une reine, une fée qui donne des idées aux historiens agni de s’inspirer pour égrener des poèmes et des récits en tous genres. Comme on le dit, ce n’est pas parce que le chien ne veut pas manger son os que le coq s’en approcher. Tous ses faits et gestes sont suivis à la lettre et comme la reine Abla Pokou, il faut l’admirer sans l’offenser. Cette sculpture d’ébène s’est vue injurier par un de ses « esclave baoulé » en la personne de leur observateur. Il est allé tellement fort et outrancier, que la reine, le bourgeon des agni a été poussée par la colère et a saisi la justice et au regard du contenu de ce qu’il a proféré à l’endroit de Marie-Paule Adjé, le droit a été dit et il est en prison pour outrage.

C’est à partir de cet acte qui démontre en effet que les agni sont supérieurs aux baoulé que tous les baoulé sont sortis au lieu de reconnaître la grave faute de leur frère, tentent de faire jouer leur Toupè. Même en se servant de leur alliance de plaisanterie, il y a des limites à ne pas franchir, mais leur observateur les a franchies et comme, on récolte ce qu’on sème, la prison qui effraie ce peuple, agni-baoulé, parce qu’ils la qualifient de « Ebissoua » c’est-à-dire la maison de Kaka. C’est une souillure.

On aura appris que la jeune femme agni voudrait retirer sa plainte pour donner la liberté à son « esclave » boulé d’observateur. C’est une bonne idée car quand un enfant est têtue on lui donne des petites tapes, elle l’a fait et désormais, les boulé sauront qu’il y a des limites à ne pas franchir et si Marie-Paule Adjé ne l’a pas encore fait, quelle le fasse car elle est devenue un grand symbole d’union, qu’elle ne tienne pas compte des âneries de leur observateur car entre agni et baoulé, personne ne peut mettre le doigt pour les séparer et cela dure depuis des millénaires. Chaque génération a son reine et celle des agni a démontré sa capacité de frappe, mais qu’il lui plaise de tenir compte de leur Toupè et revenir vers la justice pour libérer cet observateur qui observe mal.

Joël ETTIEN

Directeur de publication : businessactuality.com

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