Municipales: S’il y a des craintes pendant et après les résultats, ça viendrait du RHDP.
Si les ivoiriens doivent craindre des incidents majeurs au cours de ces élections locales, c’est sans aucun doute, dans le camp du RHDP, le parti au pouvoir. Les quelques incidents majeurs qui ont secoué, çà et là, sont parvenus du camp du RHDP, des zones qui leur sont acquises. C’est dans les quartiers historiques et acquis à la cause du parti au pouvoir.
L’opposition sait ce qu’il l’attend si toutefois, on la surprend dans une telle bavure, les portes de la prison lui sont ouvertes et sur ce constat, chaque candidat de l’opposition sait et en a pris de la graine et ses marques.
Déjà, dans le fief d’un des responsables du parti au pouvoir, le maire sortant de Koumassi a usé de cette intimidation à l’égard d’une de ses militantes non contente qu’elle n’ait pas été choisie, est partie en indépendante, mais le maire sortant donne l’impression d’une inquiétude et qui aurait selon les dires de la candidate, envoyée des « microbes » appellation des enfants voyous entretenus par leurs soins pour saboter un de ses meetings.
Ces microbes ont fait une belle démonstration dans la commune d’Abobo où la ministre d’état, ministre des affaires étrangères, candidate à sa propre succession à la mairie, ces bambins se sont livrés dans une violence où on a déploré des blessés graves, restés jusque-là sans suite judiciaire. Ils se sont livrés à une violence avec des machettes. On les appelle les enfants en conflit avec la loi, c’est-à-dire qu’ils sont au-dessus de la loi ivoirienne, donc ils font ce que bon leur semble et puis, il n’y a rien en face.
A la suite de cet incident majeur, le peuple n’en a plus d’échos, ce n’est pas dans le camp de l’opposition que des coups de machettes viendront pour escamoter des avenirs étriqués. À Abidjan, il y a une expression forte intéressante à ce sujet: « yeux connaît bagage qui est lourd et tout près n’est pas loin. »
Dans le camp de l’opposition toutes tendances confondues, il y a eu des frustrés certes, qui se sont entêtés à y aller à ces élections, mais ils n’ont pas ce courage et cette force de perturber ces élections, à leur risque et péril, parce qu’ils savent à ce quoi, ils s’exposeraient.
Au nord par exemple, comme dans certains bastions captifs au RHDP, des candidats-élus-sortants ont été contraints d’arrêter leur aventure politique au bénéfice de nouveaux et cette décision en a radicalisé qui se sont obstinément jetés dans la bataille, sans onction et c’est de leur côté que le pire pourrait se produire.
Personne ne souhaiterait se faire voler sa victoire, donc, le danger d’une contestation musclée et violente viendrait du camp du parti politique du président Ouattara, le président du RHDP.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com