NOTRE IDENTITE C’EST NOTRE AME
Selon le doyen Doumbi Fakoly, grand initié de la spiritualité kamite, l’identité peut se définir comme étant la réunion des trois éléments suivants :
1 : Le nom
Il n’y a pas de chose qui existe et qui n’a pas de nom donc toute chose qui existe a un nom. Le nom n’est pas seulement un élément d’identification mais c’est aussi un lien vibratoire qui nous lie à l’ancêtre dont on porte le nom. Quand on crie votre nom, la vibration énergétique ravive la connexion entre vous et l’ancêtre dans l’invisible. Quand on cesse de crier votre nom, petit à petit la vibration énergétique disparait et la connexion s’éteint et vous perdez votre source d’énergie. Vous êtes déconnecté à votre ancêtre.
2 : La langue
La langue n’est pas seulement un vecteur de communication mais c’est aussi un transmetteur de civilisation c’est-à-dire de votre culture, votre essence personnelle. Celles et ceux qui veulent vous dominer vont d’abord s’assurer que vous éteignez votre lampe c’est-à-dire abandonner votre langueet que vous adoptiez la leur qu’ils vont sublimer comme étant quelque chose d’extraordinaire.
3 : La tradition ou la spiritualité
La spiritualité n’est pas seulement un moyen de communier avec le divin mais c’est aussi l’énergie nourricière de notre âme qui anime le corps physique. Si vous nourrissez votre âme avec une énergie non compatible, il y a conflit énergétique ce qui vous met dans une position de confusion.
Ce sont donc ces trois éléments, le nom, la langue et la spiritualité qui balisent un peuple par rapport à un autre peuple et qu’on appelle l’identité.
Quand vous observez bien, vous voyez que les africains ont honte de porter leurs noms africains qu’ils mettent en second position et privilégient les noms étrangers qu’ils valorisent, les noms coloniaux. Donc l’africain est déconnecté de ses ancêtres et ne reçoit plus l’énergie vibratoire de ceux-ci. Il ne parle pas non plus sa langue donc il est incapable de transmettre sa civilisation de génération en génération qui se meurt de jour en jour et il refuse sa spiritualité originelle la traitant de diabolique et nourrit donc son âme avec une énergie non compatible d’où ressort ce comportement d’aliéné, de soumis et asservi souffrant d’un grand complexe d’infériorité. Il est tout sauf lui-même. Il est dans la confusion, il ne sait plus ce qu’il est en réalité. L’homme noir est sous une fausse identité c’est pourquoi sa dignité est bafouée et le respect lui est refusé. Partout où vous irez, on vous demandera toujours votre identité. Donc perdre son identité c’est comme perdre son âme. L’identité est une notion capitale
KKBA (Kwassiyuho Kleena Babu-Agnopooh)