Ouattara reçoit MabriPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire: Mabri Toikeusse a-t-il trahi ?

Le retour de Mabri au RHDP, est-il une trahison ou un acte à proscrire ? La fin de la semaine dernière a été le théâtre d’un fait politique majeur qui s’est déroulé en Côte d’Ivoire. Le mea culpa de Mabri, président du parti de feu Général Gueï Robert l’UDPCI au président du RHDP, Alassane Ouattara. Que retenir ?

Mabri Toikeusse de retour eu RHDP

D’abord, dans sa prestation pour justifier son come-back, il n’a à aucun moment fait mention d’aucun regret des nombreux morts à la suite de sa distension avec le RHDP.

On fait remarquer qu’il y a eu plus de morts dans sa région à l’ouest que dans les autres, jusque-là, lui le fils héritier du Général, ne dit rien sur la mort tragique de son père politique, Gueï Robert et les autres que certains ivoiriens ont qualifié de génocide Wê. Doit-on en déduire que pour la protection de ses propres intérêts, il doit passer ces crimes sous le boisseau ?

Peut-on continuer à incriminer le président Ouattara de tous ces grabuges ? A y voir de près et après l’acte que vient de poser Mabri, l’implication de l’actuel président ivoirien Ouattara doit-être revue. C’est celui qui a faim qui cherche la route du restaurant et en d’autres termes, c’est celui qui est malade qui va voir le médecin. Si le président ivoirien a refusé l’offre de Affi N’guessan et accepté celle de Mabri, c’est bien pour des raisons de protection de secrets.

Parmi ces milliers de morts que jusque-là aucun leader politique ne veut reconnaître pour permettre à ces revenants de reposer en paix, aucun ne provient de l’ethnie du président Ouattara. Pourquoi voulez-vous qu’il en pleure?

Mabri dans sa course contre sa propre montre, ne pense plus à ses morts et sa justification a convaincu le président au pouvoir. 

Pour ces milliers de morts quand Mabri n’avait pas encore déserté les rangs, quelle est sa part de responsabilité et pourquoi il n’en parle pas ?

Un fait majeur qui se dessine sous les yeux des ivoiriens, c’est la ressemblance, trait pour trait, dans les faits et gestes du président Ouattara à Houphouët Boigny. En matière de patience, Ouattara se montre fort et il aura à l’usure beaucoup de ceux qui le conspuent. Ce retour qui occupe l’actualité ivoirienne, n’est pas une trahison encore moins une pendaison, car celui qui a faim n’est pas un homme libre disait le président Houphouët Boigny.

Après donc Mabri, à qui le tour ?

                                                   Atchory Alexandre

                              Correspondant à Abidjan

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