Où sont les communicateurs du PDCI RDA ?CÔTE D'IVOIRE 

PDCI RDA: La guerre de succession a commencé et il faut faire attention.

La mort du président Bédié va laisser des séquelles graves et des traces dans sa voiture famille politique et cette guerre de succession qu’on n’avait de cesse d’attirer son attention de son vivant, est en train d’engendrer des fissures.

Ils ne vont pas attendre qu’on enterre leur mentor et certains sortent déjà leurs ambitions et beaucoup resteront sur l’éteignoir pour sécher comme des haricots. La guerre de succession a commencé et a bien commencé au PDCI RDA. Certains sont en mission et d’autres sont dans la vérité, mais comment les reconnaître ?

Des camps sont en train de se former et des missionnaires arrivent de l’occident pour participer à cette campagne en soutien des candidats. On va raviver des camps somnolents pour attiser des flammes brûlantes. Des groupements et mouvements politiques se sont vus émerger en son temps à Paris et des malins vont vouloir les ressusciter afin de leur donner de la contenance et une nouvelle vie. Mais parmi ces animateurs, certains n’ont pas encore dit leur dernier qui peuvent briser des rêves. Le moment de la récolte est arrivé. Ceux qui ont été honnêtes, sincères sur leur parcours, vont récolter le fruit de leur semence.

Mais il faut que le PDCI RDA sache qu’il doit encore au peuple ivoirien qui continue de le taxer de haute trahison car c’est sous son mandat que les troubles se sont opérés et donc sur cette auspice, ces cadres se doivent de la prudence et donc de faire le bon choix, surtout dans leurs décisions. 

Ils vont se battre sur ce qui est déjà fragile et qui sera obligé de s’appuyer sur d’autres formations politiques pour rebondir, mais là aussi, il faut avoir le flair. Pourtant, c’est dans ce parti politique qu’on trouve des cadres mieux formés que dans les autres partis politiques, mais est-ce qu’ils en seront conscients? Il leur suffit de choisir la personne idoine, l’entourer pour diriger la direction du parti et attendre le bon moment pour désigner le candidat probable de gagner l’élection présidentielle malgré cette commission électorale indépendante qui inquiète.

C’est avec cette commission électorale indépendante qui a organisé des élections locales et qui ont été émaillées d’irrégularités qu’ils vont aller dans ce brouillard. Il faut avoir de bons essuies-glaces.

Le parti du président Bédié qui n’est pas encore inhumé, mais que ses cadres sont déjà en train de s’entre-déchirer sur sa dépouille, donne au président Ouattara de prendre ses marques dans l’intention de ratisser quelques estimes pour éviter le désordre. 

Dans une telle guerre de succession, il y a toujours des traces souvent tellement graves que, si l’on n’y fait pas attention, le parti qui a des rides, cponnaîtra des fissures. 

Pour le moment, nous avons des noms qui reviennent comme des chevaux qui luttent le passage pour rentrer dans leur enclos, il s’agit de Akossi Bendjo, Maurice Kakou Guikahué, Jean-Louis Billon, Thierry Tanoh, Tidjane Thiam et l’odeur de ce qui trame dans leur quartier général, leur QG, nous parvient comme une rude épreuve. 

Tout ce que le président Ouattara attend c’est de voir que sur le minimum, ils seront  incapables de s’entendre et il va sauter sur cette mésentente pour arracher ce morceau et les arguments, il en aura, genre, c’est ensemble que nous avons créé le RHDP et il n’est pas question que le PDCI RDA lui échappe. Il a les moyens financiers et le pouvoir pour intimider, influencer pour récupérer ce parti, pour le moment en lambeaux. On ne se bat pas aux chevets d’une mère malade.

Quand on ne connaît pas l’importance de sa valeur, c’est celui qui est à côté qui vient prendre le morceau. Quand le monde entier a les yeux rivés sur un parti comme le PDCI RDA, c’est qu’il est délicieux, à moins que ceux qui le possèdent, n’en savent pas son délice.

                                Joël Ettien 

    Directeur de publication : businessactuality.com

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