Revoir le système scolaire et universitaireCÔTE D'IVOIRE 

Quel est le mobile de tous crimes scolaires et universitaires ?

Qu’est-ce qui ne va plus dans le milieu scolaire et universitaire ivoirien ?  Pourquoi ces élèves et étudiants se suicident-ils ? Les raisons que certains avancent pour justifier le mobile de ces crimes, ne sont pas rassurantes. Pour s’être accusé de vol, on ne peut pas se donner la mort. Et si c’était un seul crime, on pouvait comprendre, mais c’est devenu une mode et les élèves et étudiants, prennent le raccourcis en se donnant la mort. Ces morts ont quelles responsabilités à gérer pour limiter leur vie sur terre ? Ce sont les parents qui devraient à leur place se donner la mort pour trop de charges, s’ils ne le font pas, alors, pourquoi ce sont les enfants qui se donnent cette mort atroce ?

Comme s’ils s’étaient passés les mots, ces suicides se multiplient et il faut arrêter, mais comment y procéder ? S’ils ne présentaient aucun symptôme de maladie, d’angoisse, de stress, comment peut- on les arrêter, les raisonner pour leur donner le goût de la vie ? Quel esprit malin rôde autour de ces enfants fragiles ? Quand il s’agit de prier pour éloigner les mauvais esprits, les pasteurs et autres responsables religieux ne font rien et les enfants se donnent la mort aussi horriblement.

Pour ce qui nous est donné de constater, à Korhogo par exemple, de gros efforts sont en train d’être faits pour justement améliorer les conditions de vies des étudiants, avec un nouveau restaurant, des amphis propres équipés.

C’est le moment de se pencher sur ces crimes, pour voir ce qu’il y a lieu de faire. Voilà un pays où tous les jeunes sont pressés de devenir riches, sans fournir aucun effort et certains vont même pratiquer des rituels humains pour le devenir. Pourquoi ces jeunes ivoiriens ont-ils peur des efforts, de l’endurance pour aboutir  à l’excellence ?

En tout cas, il faut faire quelque chose. Le drame, c’est qu’il n’y a plus de structures sociales et sanitaires dans les établissements scolaires et universitaires, pour que ces fragiles s’y rendent pour échanger. Ceux qui disent que certains sont atteints par la drogue à des degrés qui ne font que les conduire à la mort, ont-ils raison ?

On ne juge pas un mort, on l’accompagne. Paix à leurs âmes !

                                  Joël ETTIEN 

            Directeur de publication : businessactuality.com

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