Racisme en Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Racisme en Côte d’ivoire: Il faut que l’état ivoirien protège ses compatriotes.

Jacqueline Al Haya, une propriétaire d’un maquis en banlieue abidjanaise crée le buzz et réveille des vieux démons pour avoir refusé l’accès de son restaurant à des noirs.

Quel homme d’affaires fait le tri de ses clients? L’histoire remonte à des faits de racisme avéré. En effet, à la suite d’une publicité sur les réseaux sociaux de la qualité d’un restaurant situé dans une banlieue de la capitale économique ivoirienne, des jeunes poussés par la curiosité, ont décidé de visiter ledit restaurant, sauf qu’il n’est pas autorisé aux noirs.
Elle apparaît plus tard pour se justifier, avec des arguments qui donnent envie d’appliquer la loi de la réciprocité. On ne peut pas en vouloir à des noirs sur leur propre sol ?

C’est le lieu tout indiqué pour interpeller le procureur de la république. Comment pour aller manger dans un restaurant, il faut se vêtir en costume? Cet argument ne tient pas la route. Il faut que la justice ivoirienne s’en prenne à cette affaire car les noirs ne peuvent pas vivre du racisme en Europe et le vivre sur leur propre sol, ce n’est pas possible. Tout ce qu’elle raconte pour se justifier ne tient pas.

Cette dame de Al Haya pense qu’un ivoirien pourrait d’abord se permettre d’ouvrir un tel projet dans son pays ? Alors si, la Côte d’Ivoire lui a ouvert ses bras et ses portes, elle n’avait pas droit de trier ses clients, encore que ces clients refoulés, n’y allaient pas pour mendier, lui demander de l’aumône.

Qu’elle arrête de traiter les ivoiriens pour des êtres inférieurs à sa race. Quand on n’aime pas la tête d’un animal, on ne mange pas sa chair. Elle même, dans quelle tenue se vêtit-elle pour accueillir ses clients?

Qu’elle se dise aussi que c’est parce que la Côte d’Ivoire est une terre d’hospitalité qu’elle y exerce ses activités, peut-être qu’elle ne paie pas ses impôts parce qu’elle est blanche de peau.   

Ce restaurant dénommé IBIZA, qui croit employer des noirs, tout le monde sait les conditions dans lesquelles ces ivoiriens noirs sont traités, c’est parce qu’ils n’ont pas le choix et souvent, la loi ivoirienne, ne les protège pas en cas de plainte face à ces actes de racisme qu’ils y subissent l’humeur de cette dernière.

Comme en pareilles circonstances, il y aura toujours d’autres ivoiriens pour venir porter secours et assistance à ces racistes qui prennent les ivoiriens pour des êtres inférieurs.

Nous voulons qu’une enquête soit diligentée minutieusement pour porter secours aux clients et au personnel. Si une suite n’est pas donnée à cette affaire, les autres étrangers à qui la Côte d’ivoire offre des opportunités, se croiront des détenteurs du sol ivoirien. Tous les jours pour le voleur, un seul jour pour le propriétaire dit l’adage. Nous suivons la suite corrective à donner, car chez les autres, il y a un minimum qu’aucun noir ne se peut se mettre. En plus, c’est chez ces arabes que les noirs sont maltraités, torturés et souvent tués.

Un peu d’égard et de considération à la peau noire. Si les noirs souffrent chez eux par ces blancs, où iront-ils donc pour bénéficier du bonheur? Si les arabes protègent leurs compatriotes, pourquoi les autorités ivoiriennes ne le feraient-elles pour appliquer la réciprocité pour que les noirs soient enfin respectés chez ces arabes surtout où règne la férocité et la maltraitance.

                                                Koné Bintou

                                  Responsable Afrique de l’ouest

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