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Religion: Il faut trouver une solution, les ivoiriens sont trop atteints.

Ce n’est pas en remplissant les temples tous les jours saints que des ivoiriens retrouveront la pureté et le salut qu’ils recherchent. Le salut de l’esprit se trouve dans le cœur.

Nous avons trouvé une femme qui sort avec le mari de sa propre copine à l’église et parmi les choristes, en train de chanter si fort que nous n’avons pas pu terminer le culte.

Nous avons trouvé une fois encore, la sœur d’une amie qui se trouve à Paris qu’elle a grugé à hauteur de plus de 5000 euros, passer dans les rangées pour recueillir les quêtes, nous n’avons pas terminé le culte.

Nous avons encore trouvé un monsieur du quartier, bien respecté mais qui a un enfant handicapé à l’âge de 7 ans et ce dernier est immensément riche, tout le monde dit qu’il l’a sacrifié pour avoir sa fortune, nous n’avons pas pu terminer le culte.

Nous avons trouvé le prêtre qui sort sexuellement avec la femme du président du comité paroissial et choqués, nous sommes sortis et c’est la femme en question qui règle l’ordre dans les rangées, nous n’avons pas resisté et sommes sorits.

Les seuls endroits que nous n’avons pas fréquenté, c’est à la mosquée car là-bas, on ne peut pas faire semblant d’y être à cause de leurs pratiques. Ils se lèvent tous ensemble et s’assoient ensemble et si tu es nouveau, ça se sait automatiquement. 

Pourquoi, nous relevons ces cas? Les dimanches, les rues de la capitale économique ivoirienne, Abidjan sont vides et les quelques rares qui y circulent, cherchent le chemin de leur église ou sont en retard. La croyance gagne du terrain en Côte d’Ivoire et dans plusieurs pays africains, la foi est devenue pour certains, un fond de commerce très lucratif et dans les abus, seul le président Rwandais Paul Kagamé a su trouver le juste milieu, en interdisant la prolifération des églises surtout dites révélées.

Dieu ne fait plus peur. Ce Dieu qui, autrefois, mettait tous les africains en rang comme des chenilles avec un blanc à la longue barbe, dans sa soutane blanche, ce Dieu dont le rôle de l’officier est revenu aux noirs, ce Dieu-là, est galvaudé.

Ceux qui y vont, à la recherche de miracles, se font toujours gruger mais ils ne tirent jamais les conséquences et ça continue et comme cela permet tranquillement aux dirigeants de gouverner, ils y ferment les yeux. Grâce à ceux-là, ils gouvernent parce que ces diseurs de prières, en arnaquant ces fidèles, ceux-ci, sont devenus dociles et incapables de voir la réalité de leur vie et ils attendent tous l’arrivée de Jésus.

On abuse d’eux, on augmente tout, mais ils espèrent que Jésus viendra faire leurs revendications à leur place. Jésus arrive bientôt. Il conduit l’éternelle des armées et donc, ces militaires qui tirent souvent sur eux à balle réelle, eux, ils attendent celle de Jésus.

Ces exemples que nous venons d’énumérer, c’est juste pour argumenter notre observation sur la pratique religieuse qui dompte les ivoiriens et dont pasteurs et certains responsables font de l’abus, ont été longtemps menées.

Alors, nous posons la question aux députés et au pouvoir, pourquoi ne pas assainir ce milieu en votant une loi, pour enrayer les conditions d’ouvrir une église ? Beaucoup de ceux qui créent ces églises ne sont pas de vrais pratiquants, ne connaissent aucune notion théologique, pourquoi ne pas instituer des lois selon lesquelles, quiconque veut créer une église doit détenir, au moins un diplôme de théologie, comme font les prêtres qui passent plus de 10 ans à se former ?

Dans chaque famille, il y a minimum 2 à 3 pasteurs et les salons se transforment en lieux de culte et de prière. Cette pratique nous semble être une maladie. Les ivoiriens sont les plus croyants mais les plus malheureux, comment cela s’explique ?

                                            Atchory Alexandre

                              Correspondant permanent à Abidjan

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