troubles à l'aéroport d'AbidjanCÔTE D'IVOIRE 

Rien ne va à l’aéroport d’Abidjan.

Depuis que le retour à la stabilité est revenue en Côte d’Ivoire, les compagnies aériennes se frottent la main et font leurs chiffres d’affaires, dans ce pays, mais les conditions d’accès aux quais pour embarquer sont contraignantes, frustrantes et déshonorantes pour les voyageurs.

Tenez-vous bien, il n’y a que 800 chariots à l’aéroport qui est devenu trop exiguë. C’est-à-dire que les responsables de l’aéroport débordés, sont obligés de dispatcher les 800 chariots, 400 aux voyageurs qui arrivent et 400 pour ceux qui voyagent. C’est la cacophonie et le grand bazar à l’aéroport d’Abidjan. 

Les compagnies qui se frottent les mains, on peut en citer deux, Air-France et Corsaire qui sont obligées d’affreter parfois deux à trois Boeings par jour tellement il y a des voyageurs. Il faut revoir le problème des chariots. En plus, on ne sait plus ce que font les policiers et les agents de sécurité qui font le travail. Les policiers, logiquement y sont autorisés à contrôler les passeports et les agents de contrôle pour scanner les bagages, mais ces deux entités, se mélangent les pédales et créent aussi des débordements et c’est la cohue. Un policier contrôle le passeport, scanne les bagages à main. Logiquement ça devrait suffit, eh bien non, il y a en face des forces de l’ordre, ces agents de sécurité qui font le même travail de contrôle que les policiers et les queues, sont interminables et créent de la colère.

Les vols sont retardés parfois à des heures imbues qui coûtent de l’argent aux compagnies aériennes. Ce que ce désordre cause aux compagnies, au-delà de 4h de retard, les passagers sont en droit de porter des réclamations et les compagnies leur remboursent le prix de leur billet d’avion, pour les dédommager donc à quoi servent tous ces désordres?

L’aéroport d’Abidjan est devenu trop petit pour tant de sollicitations. Là, nous parlons des longs vols à destination des pays européens, mais il y a aussi des vols inter pays qui participent à ce tohu-bohu déshonorant et jouant sur l’image et la fonction du ministère des transports, qui donne l’impression de ne point se soucier de ces travers.

En résumé, il y a l’insuffisance des chariots et on voudrait savoir la différence entre les agents de la sécurité privée et les policiers car le mélange des contrôles des bagages et des passeports, crée trop d’embouteillage qui frustrent, ce qu’il faut éviter à tout pris, car les émotions entre les parents de ceux qui voyagent ne doivent pas créer de la colère. 

                                     Joël ETTIEN  

  Directeur de publication : businessactuality.com

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