600 soldats français pour le sahelA LA UNE AFRIQUE 

Sahel: Partir n’est pas une injure

Le départ exigé par les nouvelles autorités militaires qui  régentent désormais la vie sociopolitique de l’alliance du Sahel et que certaines armées étrangères se rendent compte de leur complicité dans la lutte contre les terroristes, est une bonne vision afin de situer les enjeux.

L’adage dit que vaut mieux vivre seul que mal accompagné. Comment des milliers de soldats dit professionnels sont étendus sur le territoire du Sahel et que des populations se trouvent dans l’enfer? Depuis qu’on leur a demandé de partir, les terroristes sont pourchassés et certains périssent. Des zones à haut risque autrefois sont en train de connaître de bons jours et les populations reviennent à leur base, au point où à Kidal, le président Assimi Goïta compte y mettre une base militaire. Du temps où ces militaires étrangers étaient dans certaines zones, c’était la terreur et l’insécurité.

Qui peut mieux connaître son mal que soi-même? Partout où se trouve l’ONU en Afrique dans le cadre de la paix, ce sont toujours des terreurs que les populations subissent. Allez-y voir en RDC, un grand pays, plus riche que les autres, il ne se passe pas de jours sans que les populations subissent l’envahissement des terroristes, pourtant ces militaires puissamment armés y sont. Si ce n’est pas pour violer les jeunes filles, ils se détournent de leurs missions pour commettre d’autres exactions. On dit que ça suffit à la fin.

En plus, est-ce que vas chez-toi est une injure? Quand ta présence nuit et qu’après constat on te demande de plier tes bagages, il ne faut pas faire de la résistance.

Aujourd’hui, il y a une lueur d’espoir dans le Sahel africain. Aucun pays au monde ne se referme sur lui, mais il y a des conditions à respecter afin d’y vivre. Mais ce n’était pas le cas et les ressortissants de ces pays ont pris le temps de tout analyser et sont passés à l’acte et Dieu merci, là où personne ne songeait qu’une telle révolution pouvait provenir, ils y ont réussi.

Qu’ils partent d’abord et quand tout sera sécurisé, celui qui veut revenir, en fera sa demande et les nouvelles autorités les analyseront.

Partir n’est pas mauvais, c’est resté en étant toujours dans les mêmes gabegies qui poussent à la sévérité des autorités.

            Joël ETTIEN 

  Directeur de publication: businessactuality.com

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