La CEDEAO lève les sanctions sur le MaliA LA UNE AFRIQUE 

Sanctions-CEDEAO: Les pays commencent à sentir les conséquences.

Faut-il continuer à isoler le Mali avec les sanctions draconiennes prises à son encontre et les effets néfastes sur les prix de certaines denrées de premières nécessités ?

Les sanctions de la CEDEAO commencent à se faire sentir

Il y a quelques mois que le renversement politique par des militaires et la population maliens a été opéré au Mali. Dans la précipitation, les présidents africains regroupés au sein de la CEDEAO, ont pris des sanctions qui ne figurent pas dans les textes de cette organisation pensant que les nouvelles autorités de ce pays allaient céder aussi facilement, mais les données se corsent de jour en jour. Est-il idoine de maintenir ces sanctions qui ont des effets lamentables sur les prix de certains produits de consommation ?

A ce sujet, nous avons reçu une contribution d’un de nos grands lecteurs qui se trouve en Côte d’Ivoire qui fait le constat de la flambée des prix et surtout, donne son avis sur cette crise en faisant des propositions :

“ L’Afrique de l’ouest est secouée depuis quelques mois par des événements inédits qui s’apparentent au printemps arabe. Avec bien entendu, le changement de régimes en Guinée-Conakry, au Burkina Faso et au Mali. En pareilles circonstances, l’organisation sous-régionale, la CEDEAO, dans le cadre de l’exercice de ses prérogatives a pris des sanctions contre ces pays, surtout le Mali. Toutefois, il convient de noter que le Mali a été victime des sanctions contraignantes que les autorités qualifient d’illégales car, estiment-elles qu’elles ne font pas partie des règles qui régissent le fonctionnement de l’institution.

Ces sanctions, il faut noter, même si les conséquences sont durement ressenties au Mali, il n’en demeure pas moins que les autres pays de la région ne soient pas impactés, car les pays de l’Afrique de l’ouest sont liés les uns aux autres de telle sorte que lorsqu’un est touché, c’est l’ensemble de la communauté qui est touché. Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, le prix des produits de premières nécessités a connu une hausse.”

Le contenu du panier de sa femme a considérablement diminué et dégarni de vitamine. C’est pourquoi, nous posons la question de savoir, s’il n’était pas opportun de reconsidérer ces sanctions par ces présidents de la zone CEDEAO.

                                             KOUDOU Anselm

                         Correspondant permanent à Abidjan

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