La transition au Mali surveillée par la CEDEAOA LA UNE AFRIQUE 

Mali-CEDEAO: Ces mesures qui attirent de la solidarité.

Croyant minimiser les conséquences des sanctions contre le Mali et se montrer les champions, le monde marque sa solidarité au peuple malien.

Depuis le déclenchement des hostilités, la CEDEAO et les chefs d’État lui faisant allégeance et soumission, les maliens sont devenus des martyrs. Une prise de conscience et un soutien collectif fragilisent ces organisations africaines qui sont en train de montrer leurs limites à l’égard de tous les africains qui y voient la main de la France, ennemie de leur développement.

Comme le disait au cours d’une grande rencontre des chefs d’État, l’ancien président guinéen Alpha Condé : « Pourquoi des conflits politiques qui peuvent s’arranger entre les chefs d’État africains, finissent toujours par la fermeture des frontières ? »

Qu’est-ce que les frontières ont à avoir dans ce problème politique ?

L’ignominie et la cruauté de ces décisions aux conséquences inhumaines, font découvrir la limite de la pensée de ces présidents qui ne sont pas pour les africains, mais contre leurs intérêts. En fermant les frontières, à quoi s’attendaient ces présidents qui sont considérés comme incapables de s’assumer et toujours prêts à satisfaire Paris ? Fermer les frontières, c’est priver toute la population de nourriture, de médicaments; même dans les zoos, on nourrit les animaux à plus forte raison des êtres humains. 

Voir des images des maliens faméliques, squelettiques, ils en tireront quel bénéfice ?

Pourquoi ces chefs d’État prennent-ils des mesures antihumaines ? Est-ce que ce sont tous les maliens qui ont fait le coup d’état pour renverser le défunt président IBK ?

Le monde entier se moque de ces africains-gouverneurs. On vient d’apprendre que l’union africaine aussi veut sortir de son coma pour alourdir ces peines infligées aux maliens, chose incroyablement inacceptable. Si elle va dans le même sens, c’est que l’Afrique a pour pires ennemis ses propres organisations censées la protéger.

Ce qui se passe au Mali est plutôt historique parce qu’ouvrant la porte de l’émancipation de ces peuples en proie à des retards qui ne disent rien à leurs présidents.

Finalement, l’Afrique est en guerre contre qui et qui doit aller à son secours ? Si ses propres dignitaires la poignardent dans le dos, qui pour lui ouvrir les portes du paradis pour un continent qui a tout et qui souffre à cause de la gourmandise de son ancien colonisateur ? Nous sommes en 2022.

A Paris, des manifestants ont pris les rues et parmi ceux qui ont manifesté, il y a des français de peau blanche; c’est pour dire que l’information sur l’exploitation des richesses naturelles africaines par la France, sans rien leur reverser, est passée.

Alors, faut-il que chaque partie se ressaisisse et qu’on laisse les maliens dans leur temps raisonnable à réfléchir sur les maux qui minent leur pays avant de procéder par des élections qui accoucheront toujours de la même souris et les coups d’état suivront. S’ils veulent prendre 2 ou 5 ans, ce sont eux qui vivent leur enfer, accompagnez-les.

Il y a des présidents qui arrivent au pouvoir en tuant, en marchant sur des corps et qui demeurent toujours présidents, est-ce qu’ils sont sanctionnés pour autant ? Pourquoi cette politique de deux poids deux mesures ? Voilà que l’affaire prend des tournures qui dépassent ceux qui veulent enfoncer les maliens dans la souffrance la plus intolérable. 

L’Afrique d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier où l’inculture et le manque d’information avaient complètement contraints les africains à l’esclavage. Les africains d’aujourd’hui, certains sont plus diplômés que certains présidents européens, ou, qu’ils ont fait les mêmes universités avec les mêmes diplômes. 


                                                        Joël ETTIEN
                  Directeur de publication: businessactuality.com

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