Semaine dédiée aux réfugiésINVESTIGATION 

Semaine des réfugiés: Nos pensées vont vers les victimes à cause de leur combat.

Nous sommes dans la semaine dédiée aux réfugiés dans le monde et qu’il nous soit permis de nous adresser à ces victimes de certains systèmes et qui n’ont pas souvent la compassion des uns et des autres qui tombent dans l’oubli.

Une pensée à l’endroit des réfugiés cette semaine

Il y a plusieurs sortes de réfugiés. On en dénombre plus de 26 millions dans le monde. Les plus connus, sont les réfugiés politiques, mais il y a aussi, des réfugiés sentimentaux, sportifs, culturels. C’est au Canada que j’ai appris ces formes de réfugiés.

Pour ceux qui, pour leur conviction politique se retrouvent en dehors de leur pays, c’est-à-dire de leur famille qui souffrent que cette traversée, leur donne du regret, mais hélas, les sanctions sont prises. Au début, un vacarme se fait entendre et des coups de fil luttent les téléphones et comme un arrosoir, le nombre démuni. Si on n’est pas fort dans la tête, c’est la dépression et doucement, on part droit vers, des maladies qui peuvent emporter dans l’insouciance. A ceux-là, cette semaine vous est dédiée afin de vous galvaniser à tenir la route. Elle peut paraître longue, mais quand on n’a pas le choix, il faut chercher de l’ombre et des étangs d’eau pour espérer attraper un bras tendu.

Aux autres qui croupissent à l’ombre de toutes les brimades, souvent, l’éloignement vaut la mort ou la souffrance. On nous dit que vous êtes plus de 26 millions dans le monde et cela ne fait que s’accroître. La cruauté et l’insensibilité, sont des miroirs dans lesquels, dans l’isolement, on se regarde pour voir si on n’a pas pris de rides ou de rondeurs.

Qu’on soit réfugié à cause de la politique, d’un mariage forcé, de la culture ou du sportif, un réfugié, on reste un réfugié.

On meurt pour quelque chose qui nous tient à cœur. Mais, avant que cela ne devienne pire, il faut en déguster ses saveurs et souvent c’est le contraire, surtout pour les Hommes politiques, leur finalité, c’est l’aboutissement de leur combat. Comme disait Mandela, un martyr, va droit à sa destination. J’ai une pensée au président Gbagbo et à Blé Goudé, qui pour leur célébrité, sont éloignés de leur base et à tous ceux qui se retrouvent dans les mêmes cas.

Pourquoi, oublier dans le temps, ceux qui rêvaient d’offrir du bien-être à leurs compatriotes ? L’autre nom de Dieu, c’est le temps et ce temps, leur ouvrira les écluses des cieux à des moments inattendus, qu’ils tiennent bon.

Bonne semaine et du courage à ces milliers de réfugiés dans le monde et que la fin de toute chose finisse dans leur propre pays.

Que la sagesse et la raison gagnent les censeurs et qu’ils ne se croient pas au-dessus des divinités !

                                                    Joël ETTIEN

Directeur de publication : businessactuality.com

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