Nouvelles autorités du SénégalPOLITIQUE 

Sénégal: il ne faut pas attendre l’agrément de la France pour agir.

L’arrivée remarquable des nouvelles autorités sénégalaises qui a surpris la France politique, est une autre grosse défaite pour celle-ci et comme elle ne pourra pas la digérer, il faut que le président Diomaye Faye et son camp préparent leur plan B. Il ne faut surtout pas attendre un agrément quelconque de la France pour agir au profit des sénégalais.

La France de Macron qui ne considère pas les africains, fait semblant d’apprécier le changement qui s’opère sous ses yeux au Sénégal, ce qui est archi faux. Pendant leur campagne, ils n’ont de cesse de proclamer que si la France ne veut rien entendre saure ses vieilles pratiques, ils agiront car ils ont dans leur sac, des plans de rechange, des tours.

On a vu quand les pays du Sahel se sont levés contre ce vieux système, l’arrogance avec laquelle Macron s’est exprimé, la France politique ne va pas changer à l’endroit des africains et comme elle aime les rapports de force, il faut les lui offrir. Ousmane Sonko a fait état de plusieurs constats de la maltraitance de cette France-là, mais elle ne comprend rien car pour elle, l’Afrique est sa réserve, son parc animalier où les personnes sont des animaux, incapables de réfléchir et dont elle dispose d’eux comme des bêtes de foire.

Si c’était des pays arabes ou européens qui se sont soulevés pour décrier ces tares, la France allait provoquer un sommet rapide à l’Union européenne, ou  saisir l’ONU pour faire la pression sur ceux qui en sont contre et les inciter à réviser leur conception mais quand il s’agit de l’Afrique, elle doit se taire et ranger sa queue entre ses jambes, mais c’est terminé, cette conception des noirs.

C’est pourquoi, nous invitons déjà les nouvelles autorités sénégalaises à préparer leur B, qui consiste à retirer le rêve français qui fait croire que l’Afrique noire est sa chose. Aujourd’hui, il y a tellement d’ouvertures que perdre son temps à espérer le bon sentiment français serait perdre du temps car 5 ans ça va vite et que c’est eux qui rendront compte et non la France.

Leur truc de la CEDEAO ne changera pas, son esprit n’est pas bon pour les africains car se retirer de la consommation du franc cfa, est une offense, une zone interdite pour la France politique. Il semble qu’elle a compris pour la présence de ses bases militaires sur certains sols africains et elles doivent partir. S’il y a d’autres rapports à négocier, on verra ça plus tard. 

Les vieux accords coloniaux qu’elle refuse de réformer et les adapter aux contingences modernes, elle va créer sans doute un autre musée pour les exposer comme elle sait si bien le faire. Il faut encourager les nouvelles autorités sénégalaises qui arrivent à assumer les responsabilités hautement historiques, de s’engager sur les vraies voies du développement. Il ne reste plus que la Côte d’Ivoire qui est encore à la traîne, mais ça ne saurait tarder car c’est un courant, appelé printemps africain du renouveau. Si c’est pour attendre la refonte de leur machin de la CEDEAO avant de fonctionner, ils donneront la chicotte à leurs détracteurs de s’en réjouir. 5 ans, ça va très vite et il faut aller plus vite est bien vite. Quand on met un espoir en des symboles et que ceux-ci, travestissent les données, cela permet aux ennemis qui sont toujours prêts de rebondir. 

La France ne changera pas sa position vis à vis des africains car pour elle, les africains ne sont pas des êtres achevés et il faut continuer de les chosifier, de les contraindre de gré ou de force à respecter les nouveaux africains qui arrivent et n’ont plus de complexe vis à vis du blanc. La peur du te,d’arme a changé de camp.

                                 Joël ETTIEN  

        Directeur de publication : businessactuality.com

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