Sénégal: La fin de la France-Afrique

Le jeudi 16 mai 2024, c’est en présence de M. Jean-Luc Mélenchon, président de la France soumise que le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, président du PASTEF a remis le cercueil  de la France impérialiste, négrière, colonialiste, la France-Afrique à  Dakar à  l’université Cheick Anta Diop, devant un parterre d’étudiants et d’enseignants que la conférence d’adieu a été prononcée, dans un tonnerre d’applaudissement.

Le premier ministre sénégalais et président du PASTEF, Ousmane Sonko a levé tout le doute qui persistait à la suite de sa nomination à la primature de son pays et rassuré tous les panafricanistes et africains que les promesses faites pendant leur campagne présidentielle seront tenues, à  savoir, la rupture d’avec la France arrogante, insensible et impérialiste. Le chronogramme commencera par exiger le départ de leur sol de l’armée française et ensuite, ils vont s‘attaquer à la monnaie. La rupture avec cette France qui a le pied sur le cou des africains, en les maintenant dans des vieux accords de coopération sclérosés, qui ne bénéficient qu’à elle seule, cette France esclavagiste a été mise en bière. Ousmane Sonko vient de proclamer la fin du franc CFA. 

Ainsi, cette France vient de perdre son bastion historique qu’a toujours été le Sénégal dont elle avait sa capitale depuis des siècles, l’AOF (Afrique occidentale française). Quand dans une relation, c’est une seule personne qui donne des ordres et les autres doivent baisser la tête subir et ne rien dire, cette relation finit toujours par mourir de sa propre mort, aujourd’hui, le Sénégal vient officiellement en ce jeudi 16 mai 2024, devant des étudiants à l’université Cheick Anta Diop de Dakar, rompre les amarres avec cette ancienne colonie qui n,’a d’yeux que pour ses propres intérêts.

Nos prochaines éditions, seront basées sur ce deuil et dont le cercueil a été remis à M. Jean-Luc Mélenchon, une des figures politiques de cette France qui ne veut pas comprendre les mutations profondes qui s’opèrent sous ses yeux et qui va tout perdre.

Joël ETTIEN

Directeur de publication : businessactuality.com