Macky Sall, président du SénégalA LA UNE AFRIQUE 

Sénégal: Macky Sall dans ses erreurs et regrets.

Macky Sall a voulu quitter la politique en faisant tuer ses propres frères et sœurs qui l’ont porté dans leur amour patriotique, au perchoir en faisant d’eux, des morts martyrs. Cette faille qui crée des fissures sociales, va hanter le reste de sa vie. A ce stade, qu’il n’aille pas déranger les marabouts, son sort est scellé.

Le Sénégal ne s’est jamais mal porté comme il est en ce moment où tous les regards et appels à la raison butent sur des refus. Ce qui se passe n’est-il pas des erreurs et regrets de ne pas avoir préparé son dauphin ?

5, 7 ans dans la vie d’une nation, ça passe vite et même très vite. C’est un parti politique qui va aux élections pour gagner, avec ses cadres qui vivront des fruits de ces victoires. Un seul individu ne peut pas se lever pour gagner une élection présidentielle s’il n’est pas accompagné d’un instrument politique comme un parti, un groupement de partis, association, et des hommes,etc. Mais souvent, quand le leader est élu, il oublie que son temps va passer, quand il atteint l’ivresse du pouvoir. À l’approche de la fin des mandats, c’est là que le président se rend compte souvent qu’il n’a pas eu le temps de préparer sa succession. Entre-temps en face, les autres se sont préparés pour présenter celui ou ceux qui ont eu le temps de se familiariser au peuple et le président sortant est aux pieds du mur. Ce n’est pas au dernier moment que le président sentant sa retraite politique approcher qu’il doit chercher un dauphin, son remplaçant ?

C’est encore là que les fautes vont s’accumuler pour laisser la place au regret, parce que les erreurs vont se transformer en un programme de société et c’est la haine qui prend le dessus. Pendant ce temps, l’entourage du président lui bouche les oreilles, l’éloigne de la vérité, dans des mouvements d’hommages, encensés par des verbiages creux et grotesques, pour l’abandonner au dernier moment.

Le peuple n’est pas un mouton même si dans certains camps, des hommes à vouloir plaire au président, deviennent subitement des moutons et c’est avec des moutons, que désormais, le président va devoir gouverner.

On ne lance pas des cailloux à des adversaires quand on a un canari sur la tête. Le pouvoir doit créer les conditions de la cohésion et non les opposants. Pourquoi voulez-vous que l’opposition soit victime de la tyrannie ? 

Le président sénégalais montre la voie de la fin de règne de toutes les organisations africaines qui croient pouvoir défendre les intérêts des africains, leur France-Afrique mais qui en fait, bernent ceux-ci pour mieux piller leurs richesses avec la complicité de ceux que ces africains croient bénéficier de leur amour pour conduire en bon escient leur destin avec bonheur.

Tout ce qui se passe, comment les autres ne prendraient pas les noirs pour des êtres inachevés, non matures à rentrer avec dignité dans leur propre épopée ?

Il faut que tout ça s’arrête pour laisser le soin aux africains de bénéficier des richesses que leur Dieu leur a octroyés. Il est dans le regret à cause de ses erreurs et la colère du peuple ne se pardonne pas. C’est notre dernier mot.

                                        Joël ETTIEN 

             Directeur de publication: businessactuality.com

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