soro salit ouattara devant la communauté internationaleCÔTE D'IVOIRE 

Soro-Ouattara: Le temps devient trop long.

Soro et Ouattara, parlons-en aujourd’hui. Le temps court contre eux et ils n’ont pas le choix que de s’unir. Le temps devient trop long.

Au départ, ils se sont fait passer pour d’honnêtes personnes qui pouvaient se partager la Côte d’Ivoire, quand bien-même que le plus jeune Soro, avait tout le temps devant lui et qu’il pouvait bénéficier des avantages de leur complicité. Au départ, Ouattara aussi avait fait croire à son fils politique que rien ne se perd et que tout se transforme. Ils ont navigué dans ce mirage jusqu’à ce qu’un matin, comme une femme et un homme qui se croyaient amants fidèles, la séparation, les sépare.

C’est quelle palabre, personne n’ose arranger et que Soro fasse vilipender tout le temps sur les réseaux sociaux et par journaux interposés, celui qui pensait sans doute à sa bonne foi, dans l’attente et l’espérance d’une reprise politique.

Ils se sont déchirés et personne ne peut les rapprocher et pourtant, ce sont des êtres humains. il y a des fers qui coupent du fer et pourquoi, ils ne se disposent pas à aller à la réconciliation?

Ouattara parle peu et donne l’impression de tout encaisser, mais ce sont des signes d’orgueil et de rancune tenaces, donc au fur et à mesure que le temps avance et que du côté de Soro, le ton ne baisse pas, on ne peut pas attirer des mouches avec du vinaigre. Dans cet affront c’est Ouattara qui tient le bon bout car il est aux commandes de la Côte d’Ivoire et personne ne peut rien sans son consentement. En tout cas, pour l’heure il est là et bien là.

On ne peut pas d’une chose et son  contraire. La Côte d’Ivoire est le premier producteur de guides religieux, de rois et chefs coutumiers, qui ne peuvent pas croiser les bras et voir le père et le fils s’entredéchirer, sans mot dire mais, on a l’impression qu’autant, il y a des conflits du genre, autant ces éclairés y gagnent leur pitance.

Pourtant ils donnaient le bel exemple d’une complicité et le fils défendait très bien le père.

Ils avaient réussi à établir ce parallèle de père à fils et les autres ont suivi. Gbagbo avait son Blé Goudé, Bédié, son Kouadio Konan Bertin dit KKB etc. Les enfants grandissant, ont commencé à gêner leurs pères qui n’ont pas fini de manger et dont leur appétit politique aplanit leurs intérêts.  

Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, tout le monde se méfie de tout le monde et tout ça par manque de confiance qui se déteint même dans les foyers. Il y a plus de divorces que de mariages. Le poisson pourrit par la tête dit-on.

Soro croit qu’il est caché et Ouattara attend le moment pour dégainer son relationnel pour le faire descendre manu-militari, si ce jeu de ping-pong continue. On ne se fie pas totalement, avec confiance aveugle à la France, son amitié est liée à ses intérêts et quiconque, qu’il soit le pape ou le suprême, si elle sent que ses intérêts sont menacés, elle enlève le pied et livre les ennemis à leurs bourreaux. 

Un bon leader, c’est celui qui met dans ses préoccupations l’intérêt du peuple qui croit en lui et se montre vindicatif pour l’apeurer.

Il faut que ces deux-là reprennent angle sur leur mésentente pour racoler les morceaux, les ivoiriens sont fatigués de leur fatigue.

La Côte d’Ivoire ne pourra pas échapper à la France et quiconque voudra perturber cet équilibre sera mis sur l’éteignoir et ça aussi, les deux le savent.                                                

 Joël ETTIEN
                            Directeur de publication: businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment