Tchad: La chaleur du soleil, rend le tchadien chaleureux !

11 janvier 201830 janvier 2018 Equipe B&A

Nous allons à ce jour, à la découverte du Tchad, ce pays très contrasté qui inspire le bonheur et la curiosité. Le soleil de ce beau pays que nous allons parcourir, rend les habitants du Tchad, chaleureux, conviviaux, hospitaliers. De ses brassages multi-ethniques au centre de toutes les villes et hameaux de ce pays, le colon a mal fait de lui couper certains habitants restés dans d’autres pays limitrophes. Ensemble, allons saluer le président Idriss Déby Itno.

Présentation géographique

Le Tchad est un des grands pays de l’Afrique centrale à avoir une large superficie. Peuplé de plus 15 millions d’habitants, il est situé au sud de la Lybie, à l’ouest par le Niger, le Cameroun et le Nigeria, au nord par la Centrafrique et à l’est par le Soudan. Sa capitale est Ndjamena.

Colonie française, il utilise hélas le franc CFA. La langue française est la langue officielle et Monsieur Idriss Déby Itno est le président de ce beau pays. De Ndjamena, en passant par Zakouma, pour atteindre Abéché et atterrir à Moundou, le paysage est pittoresque, dont l’originalité provient de ce que la nature lui a été généreuse en espèces végétale et animalière.

Tourisme

Du musée où toute l’histoire de ce pays est peinte et caricaturée en symboles, dans la capitale Ndjamena, où brouille du monde avec ses édifices qui ne font que se moderniser, au fil des ans. Quand, la capitale vous a accueilli et donne l’autorisation d’aller à la découverte de ses villes sœurs, retenez votre souffle. Pour ceux qui n’ont jamais vu, des girafes au long cou, mangeant sur la cime des arbres et les dromadaires qui remplacent parfois les véhicules à moteur, vous n’êtes pas loin de savoir que le pays dispose d’un grand fleuve, appelé, le Lac Tchad, d’où est venu son nom du pays.

Le parc national de Zakouma, avec ses éléphants, girafes, vous est offert en plein safari. Le monde vous sourit car, l’occasion est unique en ce moment de vous sentir dans un environnement où la beauté du ciel et celle de la terre, se conjuguent au même temps. Tous les lieux du Tchad, ont une histoire et un sens élevé du savoir à vous transmettre. Il n’y a pas une seule ville au Tchad, qui n’a pas son originalité sur tous les plans. On y trouve, des musées, des parcs animaliers, des marchés où les denrées alimentaires, viennent à vous pour vous secouer le nez avec toutes ses senteurs. Nous n’y avons pas été dépaysés.

Sans compter la beauté de ses créatures, le Tchad est luxuriant de la forme et du fond de ses habitants. Le teint clair naturel, les femmes déambulent naturellement sans s’en rendre compte qu’elles fascinent l’étranger. Quant aux hommes, l’exemple type du président Idriss Déby, en dit long. Traits feints, élancés, le visage dégarni, la dentition blanche qui cire le front légèrement dégagé, n’ayez pas peur de leur bâton, leur ami de tous les jours, à cause de l’élevage qui est la source de leur essence vitale.

On n’a pas besoin de se dire que pour aller au Tchad, il faut s’armer de courage. C’est vrai que si les gros intérêts n’y étaient pas, le Tchad pouvait régler seul, tous les problèmes provenant du sahel et relever tous les défis liés à son développement. Mais hélas, les multinationales sont logées là depuis, donnant des miettes et exploitant tout.

Visite mondaine

C’est vrai que le pays rencontre des difficultés de tous ordres, comme tous les pays africains francophones, d’ailleurs car, le Tchad est limitrophe à des pays riches donc, logiquement, il ne peut pas faire exception à la règle des convoitises. Le sachant, depuis longtemps, la France y a installé une grande base militaire qui atrophie sa souveraineté. C’est d’ailleurs, un des soucis du président Déby qui leur demande de quitter son pays. Le même président Idriss Déby, remue depuis un certain moment, des cloches pour réveiller la conscience des africains sur les méfaits de l’utilisation du franc CFA. A partir de ces deux fétiches de la France-Afrique, il faut que la jeunesse africaine et surtout celle du Tchad, ne tombe pas dans la barbarie. Car, il suffit, qu’un chef d’état africain, aborde ces sujets, si ce n’est pas une guerre, c’est une rébellion contre lui. Car, me dit-on, le budget pour déstabiliser, les pays africains en France est plus élevé que le budget de trois pays africains réunis. Est-ce que le président Idriss Déby, prend-t-il un gros risque, face à l’histoire ? N’est-ce pas là, les plaies qui gangrènent le développement de tous les pays africains francophones qui, depuis qu’ils ont été colonisés par la France, n’ont connu aucun réel développement, ni de progrès ?

Pendant que dans certains pays africains anglophones, ils transforment leurs matières premières en produits finis ou semi-finis, pour créer des emplois, ceux de l’espace francophone, sont assujettis à leur maître, la France, et traînent des boulets à leurs pieds. En parler, est un crime. Quand est-ce que la jeunesse tchadienne, comprendra que leur malheur ne provient pas seulement de la gestion des affaires de leur président, mais que le problème est plus profond et a une racine plus longue? Oui les revendications sont l’expression démocratique dans un pays, mais quand elles persistent, c’est que les tireurs de ficelle sont logés dans les grands hôtels français, recevant l’ordre pour aller créer la chienlit. On sait quand une guerre commence, mais on ne sait jamais quand elle prend fin avec ses effets collatéraux.

Conclusion

Sans vouloir m’immiscer, dans les problèmes internes de ce beau pays, je mettrai l’accent sur deux doléances. La première, les opposants pour la plupart sont téléguidés de l’extérieur par le système de la France-Afrique qui vit encore, qui change de nom à l’arrivée de chaque nouveau président. Ces opposants, ne pourront créer aucun miracle, il suffit de se tourner vers la Côte d’Ivoire, pour s’en convaincre. Deuxième, la paix qui ne doit pas être un vain mot, mais un comportement.

La présence de Idriss Déby qui équilibre toutes les forces en présence, fait craindre une attaque extérieure. Est-ce que ces perturbations ne sont-elles pas liées à l’ultimatum de 6 mois donnés à la France, de dégager son armée et le combat du franc CFA ? Sur le franc CFA, on dirait qu’il a été rappelé à l’ordre, car on ne l’entend plus. Dans tous les cas, tous les chefs d’état africains qui ont abordé ce sujet, n’ont pas fait long feu, en plus, un seul cri parmi des hypocrites, où ira-t-il ?