pluies diluviennes à AbidjanCÔTE D'IVOIRE 

Abidjan: Si rien n’est fait, la ville va disparaître un matin sous les eaux.

Il faut repenser à la nouvelle urbanisation de la ville d’Abidjan. Pourquoi les quartiers construits depuis le temps du président Houphouët Boigny, ne sont pas inquiétés quand il pleut? Pourquoi ce sont les nouveaux quartiers qui en paient le lourd tribut, quand il pleut ?

Abidjan est trop engorgée, surpeuplée. Un matin, si on ne repense pas à un nouvel urbanisme, toute la ville sera emportée et se retrouvera, un jour, dans la lagune.

Quand on suggère qu’il faut créer une nouvelle ville pour y transférer la capitale politique et administrative ivoirienne, on semble être ridicule, mais à y voir de près, à chaque pluie, le nombre de sinistrés augmente, et si rien n’est fait, la ville d’Abidjan disparaîtra. On oublie qu’elle se trouve sur une île.

Qui sont ces nouveaux urbanistes qui ont conçu ces plans d’urbanisation qui ont bouché les caniveaux d’évacuation d’eau de pluie?

Malgré tous les grands travaux de création de gros caniveaux, il faut penser à décongestionner la ville d’Abidjan. Soit en ses périphéries, on crée des nouvelles villes, pour en faire des banlieues, sinon à cette allure, tout Abidjan va se retrouver dans la lagune et ce n’est pas nouveau, on connaît des villes dans la partie asiatique, qui ont disparu sous les eaux, un matin, et cela risque d’arriver à la ville d’Abidjan.

Comment comprendre que certains quartiers se créent dans des bas-fonds et des habitations se trouvent suspendues quand il pleut et on crie au secours?

La réponse à ces secours, si le gouvernement ne veut pas occasionner des pleurs, il faut repenser à une nouvelle urbanisation de la ville d’Abidjan. La commune de Cocody s’est tellement étendue que même les creux des collines, autrefois considérés comme un danger, aujourd’hui, sont devenus des quartiers d’habitation. Les eaux de ruissellement ne coulent plus. Elles n’ont plus d’endroits pour circuler et débordent dans des villas luxueuses, des voitures noyées, les scènes sont horribles à voir, mais on préfère venir offrir des vivres et non vivres avec des enveloppes contenant des petites sommes d’argent pour contenter des familles éplorées et endeuillées, mais la liste sera longue et les larmes vont se transformer en lagune.

Le dire, n’a rien avoir avec le non respect ou à la désobéissance au président de la république et à son gouvernement, on préfère prévenir que de donner du fil à retordre à ces derniers.

On gouverne des personnes qui donnent leurs suffrages à des individus capables de leur offrir mieux, mais il ne faudra pas se montrer limiter d’imagination. Un leader politique est celui qui pense, s’adapte, anticipe, voyage pour s’inspirer du modèle des autres pour venir l’expérimenter chez lui. Un élu n’est pas un mollusque qui est là, juste parce qu’il a les moyens financiers pour bluffer, non, un élu, est un génie, un surdoué qui crée, qui apporte du mieux être est non le contraire. 

Pour ces nouvelles mandatures, il ne faut pas voter les fortunes mais les innovants, ceux qui ont voyagé, qui ont vu des choses qui peuvent apporter des plus valus à leurs populations. N’a-t-on pas coutume d’entendre que le jeune qui a parcouru cent villages et l’égal du vieux qui a vécu cent années ? Non seulement, la population est sujette à toute forme d’épidémies, mais aussi à toutes les formes de banditismes, de viols, en tout cas au déséquilibre social.

Abidjan va disparaître un jour et il faut songer à la décongestionner.

                              Joël ETTIEN 

   Directeur de publication: businessactuality.com

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