Indiscipline des chauffeurs de transport de personnesENVIRONNEMENT 

Abidjan: Il faut revoir la qualité des transports publiques.

Transport abidjanais, si la société en charge s’occupait de l’entretien de son parc pour encourager tout le monde à l’emprunter, cela participerait à la réduction des bouchons qui donnent le tournis et provoque de la colère.

La qualité des transports publiques reste à désirer

Si la Côte d’Ivoire dispose d’une société de transport de personnes presque de qualité, ce qui n’existe pas dans certains pays africains, il est tout de même bon de signaler la vétusté des bus et bateaux-bus et surtout l’irrégularité de ces bus.

On comprend aisément les raisons qui motivent certains ivoiriens à ne pas les emprunter puisque, les horaires de passage  entre deux bus, peuvent parfois aller jusqu’à plus de 40 mn et quand il arrive, tout le monde s’empresse à monter et c’est des odeurs nauséabondes, de la transpiration. Pour celui qui va au travail, c’est comme il reprenait sa douche en cours de route.

De l’extérieur comme de l’intérieur, aucun entretien et pourtant, ce n’est pas les sociétés d’entretien qui manquent à Abidjan. Il faut tout de même reconnaître les efforts déployés pour voir l’étendue des bus à travers certaines villes de province mais il faut accentuer sur la propriété et la régularité des passages des bus.

Au niveau des bateaux bus, on ne sait pas combien de fois, il faut attirer l’attention du ministère en charge des transports, de veiller à la rénovation des gares qui datent de plusieurs décennies sans jamais subir une seule couche de peinture et la rouille qui abîme les fers qui servent parfois de mesure de sécurité. Sans compter le visuel sur les bateaux bus, c’est déplorable, mais si la société de ce transport ne s’améliore pas comment elle peut inciter les citadins à l’emprunter ?

Le moment n’est pas venu de commander de nouveaux bateaux bus au regard de la coupe d’Afrique des Nations de 2023 qui va convoyer beaucoup d’étrangers sur le territoire ivoirien et si on veut ou doit faire beau, il faut aller dans tous les sens pour montrer le niveau de la qualité de vie des ivoiriens et surtout du transport public. 

Il y a des bus qui n’ont pas de plaque d’immatriculation et qui roulent en ville. Les arrêts sont défectueux, exposant les passagers en cas de pluie. Les étrangers arrivent bientôt pour assister à la coupe d’Afrique des nations, il faut leur mettre plein les yeux sur les avancées notables des acquis du pays et cela commence par le transport public.  

Quand on veut porter un nom, il faut en assumer les conséquences et sur ce sujet, ce n’est pas les moyens qui manquent à l’état ivoirien, mais de la conscience et de la volonté politique fermes.

Une couche de peinture sur les bateaux bus ferait du tort à qui? Laver les bus qui roulent dans la ville, ferait tarir quel budget ?

Il faut revoir cette politique qui dévalorise.                                               

Joël ETTIEN
                Directeur de publication: businessactuality.com

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