Afrique: A partir de 2030, on n’utilisera plus le latex naturel et on y déversera toutes les voitures à essence.

A partir de 2030, il va avoir une grande mutation mondiale et si rien n’est fait, l’Afrique sera encore le continent pollué. On annonce la fin des voitures à essence dans les pays développés et toutes ces voitures seront déversées en Afrique. Imaginez le nombre croissant de ces voitures qui seront mises en circulation en Afrique où le taux de pollution dépasse les normes, s’il faut y envoyer toutes ces voitures, parce que les autres seront au moteur électrique, où ira ce continent ?

C’est aussi à cette période que la grande marque Michelin arrête d’utiliser le latex naturel dans la fabrication des pneus puisque toutes les voitures vont rouler avec des moteurs thermiques, donc les pneus seront adaptés. Qu’est-ce qu’il faut retenir ? Ce qu’il faut retenir, c’est cette trahison de Michelin pour qui, tous les africains se sont jetés dans l’hévéaculture avec des plantations à perte de vue, et en 2030, elle met fin à ce contrat de dupe. Que feront donc ces grands planteurs d’hévéas ? Les pays producteurs n’ont pas la technicité nécessaire pour transformer le latex naturel en produits finis, là encore qui les achèteraient ? 

Voilà autant de douleurs qui ne sont pas loin de plomber toute l’Afrique noire dans le chaos et le désespoir. C’est pourquoi, dès maintenant, il serait rassurant pour ces planteurs de songer à cultiver d’autres matières, mais consommables. 

Il y a une chose qui nous semble impensable quand on y pense. Prenez ces exemples: le prix au kilogramme des produits de consommation dit exotiques, ne cesse de flamber, comme la tomate, la banane, le gombo, les piment, etc, au lieu de s’en occuper, les africains continuent de plaire ou d’obéir, leurs maîtres qui les ont abandonnés depuis. 

Soit c’est de l’argent qu’on cherche en se basant sur ce qu’il peut leur procurer de gros bénéfices, mais, impossible de leur demander de changer de paradigmes.

Tout comme le cacao et le café, ils ont décidé d’y ajouter des additifs afin de se débarrasser des planteurs africains, mais ces africains aidés de leurs autorités qui ne se soucient pas de leur labeur, les incitent à cultiver des produits qu’eux-mêmes ne consomment pas.

Comme ils ont peur du changement ces africains, ils se laisseront berner pour combler les besoins des autres et quand ils n’en auront plus besoin, ils les jettent, il appartient aux dirigeants africains d’informer leurs compatriotes de ce qu’à partir de 2030, il y aura de grandes mutations agro-pastorales qui seront à leur détriment. On ne peut pas être riches en servant les autres.

                       Joël Ettien 

        Directeur de publication: buwsinessactuality.com