L'Afrique doit oublier les anciens accords de coopérationA LA UNE AFRIQUE 

Afrique: Ceux qui font bouger les lignes, n’ont pas 90 ans.

Les africains outrés, courageux, déterminés et révolutionnaires, n’ont pas 90 ans, ce sont des jeunes dont l’âge oscille entre 30 à 40 ans, c’est un signal. Pourquoi la France refuse de comprendre que les temps ont changé ? Elle va beau choisir ses hommes, tant que ceux-là ne font pas l’affaire de l’Afrique, ils seront toujours boutés hors d’état de servitude et les coups d’état n’arrêteront pas. Tant que cette France ne voudra pas se mettre à table devant sa propre conscience, se regarder dans son propre miroir et en conclure que ses rapports avec la nouvelle Afrique, ne sont plus ces vieux accords de coopération, elle perdra tout en rêve comme en réalité.

En quoi, vouloir le changement peut paraître idiot pour rendre les africains idiots, dans une idiotie qui doit encore dévaloriser, le noir ? C’est un vent mondial, quitte à celui qui ne saurait pas faire le bon choix qui le regrettera un jour, là encore où est le problème des français qui passent tout leur temps, à les chosifier pour que Macron redouble d’ardeur dans ses propos humiliants, frustrants et arrogants pour vouloir indiquer le chemin aux africains qui vivent l’enfer sous sa domination ? Il faut que cette France arrête de mépriser les africains qui sont matures et capables d’assumer les conséquences de leurs choix.

Pourquoi la France, en lieu et place de se remettre en cause dans sa propre cruauté, croit pouvoir toujours taper sur les doigts des africains ?

Ceux qui font les coups d’État, dans la zone francophone, et c’est toujours dans cette zone qu’il y a des coups d’état, c’est-à-dire autrefois sous domination française, n’ont pas 90 ans, mais qui ont le même âge que lui Macron. Alors si la France l’a voté à son âge, c’est qu’elle a compris que le monde change. S’il a été le choix de son peuple à son âge, pourquoi il refuse que l’Afrique en fasse de même ?

Ceux qui sont ou seront devant lui pour parler de l’Afrique, sont de sa génération. Certains ont fréquenté les mêmes grandes écoles que lui et plus encore, parlent d’autres langues que lui Macron, ne maîtrise pas, en ce moment-là, il doit comprendre que son pays a perdu son influence sur l’Afrique. Il n’a pas à regretter si demain, la Russie fera pire que son pays, un choix est un choix. Qui ne risque rien, n’a jamais rien et c’est celui qui joue au Lotto qui gagne au Lotto.

Que les BRICS maltraitent l’Afrique de demain, ça fait combien de décennies son pays la France abuse des africains, qui lui a dit mot? C’est celui qui vit mal sa douleur qui va à l’hôpital. Elle fait croire que cette Afrique est sa chose, son pré carré, qu’il n’y a rien à regarder, de circuler.

L’esclavage a un nom et quand l’esclave le prononce à son maître, c’est que les rapports doivent aussi évoluer. Le temps de cet esclavage est révolu et les rapports aussi doivent suivre. Ceux des jeunes africains qui font bouger les lignes n’ont pas plus de 90 ans, ils sont de la même génération que lui Macron et il n’a plus à les mépriser avec arrogance et menace. De toutes les façons ça ne fait que commencer.

S’il faut pratiquer les mêmes méthodes connues de tous pour vouloir faire du neuf, l’Afrique veut partir avec de nouveaux alliés qu’elle perde ou pas, ce n’est plus l’affaire de cette France. Ce sont des jeunes qui arrivent pour apporter leurs visions des choses pour faire avancer leur continent. Si lui, Macron, ne veut pas entendre cette chanson, elle va s’imposer à lui.
Ceux qui font bouger les choses en Afrique, n’ont pas 80 ou 90 ans, ce sont des jeunes qui forcent le regard d’autres jeunes qui vont les soutenir, peu importe les conséquences, ils assumeront, car il n’y a pas de plaisir sans douleur.

Joël ETTIEN
                    Directeur de publication: businessactuality.com

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