Mali contre Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Afrique : La Côte d’Ivoire serait-elle en guerre contre le Mali ?

La Côte d’Ivoire n’est pas en guerre contre le Mali pour que les opposants ivoiriens apportent leur soutien au président Ouattara qui a de manière unilatérale décidé d’envoyer des “militaires ivoiriens” dans ce pays voisin.

On ne peut pas parler de solidarité dans ce sens, même si la faute est lourde que beaucoup ne veulent pas reconnaître, mais demander au président Ouattara ses réelles intentions et motivations en expédiant ces “ militaires ivoiriens” en pleine journée dans ce pays qui vit désormais sous le protectorat russe.

Chacun va dans ses cordes pour faire plaisir au président ivoirien, mais on ne lui rend pas service. Si l’acte qu’il a posé, lui a été imposé par des mains occultes, il faut lui venir au secours. Quand on lit les déclarations de ceux qui sont supposés se faire appeler opposants, on a cette impression que le Mali a déclaré la guerre à la Côte d’Ivoire, ce qui n’est pas vrai.

Quand des opposants de la tempe de Affi N’guessan apportent leur soutien au président Ouattara, comme s’il était attaqué, que sait-il donc de ces projets d’envoie de ces “militaires ivoiriens” sur le territoire malien. 

Ce sont des comportements qui peuvent à la rigueur énerver les maliens qui peuvent durcir leur position. Voilà encore un autre sujet sur lequel, la CEDEAO aurait statué pour définir les réels enjeux d’une telle décision, mais hélas, elle ne le ferait pas, parce que l’acte a été commis par le président Ouattara, qui est le parrain de cette institution donc intouchable.

Mais, ni la CEDEAO, ni l’opposition ivoirienne, personne n’arrange le président ivoirien qui, pensant bénéficier de l’ONU, de l’Allemagne, a été débouté et dans cet imbroglio politique, on cherche à étouffer l’affaire que de chercher les raisons qui ont poussé à cette expédition qui crée plus d’ennuis et très bientôt d’ennemis.

On cherche maintenant à résoudre le problème par la voie diplomatique certes, mais les maliens ne sont pas des apprentis politiques. L’acte est grave. Le procureur de la république de Bamako a donné des instructions pour les juger et comme ils seront tous coupables, ils seront condamnés et punis. S’ils sont vraiment des militaires, est-ce que leurs frères d’armes ivoiriens, accepteront de subir cette opprobre? On rappelle que dans la grande muette, il existe une telle solidarité. S’ils tombent sous le coup d’une sentence, que feront-ils ?

Il faut que les politiques ivoiriens aident à construire que de vouloir tout le temps contenter le président Ouattara qui est un homme qui peut aussi commettre des erreurs, cela ne veut pas dire, qu’il faut l’isoler et le mettre au dessus de ces erreurs-là. Nous ne souhaitons pas des déclarations de sanction, mais au moins demander des comptes, les motivations sur cette expédition, mais, en Côte d’Ivoire, on confond tout. Depuis le déclenchement de cette histoire, c’est silence radio du côté des députés qui, à la rigueur pouvaient agir car il s’agit de l’image de leur pays.

Qui aime bien châtie bien dit l’adage, dans le cas d’espèce, le président Ouattara peut se tromper, il faut l’aider à effacer sa honte par de plus belles manières, à ce rythme les opposants ne lui rendent pas service.

                                                   Koné Bintou

                                          Afrique de l’ouest

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