Réunion des cyber activistes de l'AfriqueINVESTIGATION 

Afrique: Jeunes intellectuels, quand on mène un combat, on ne se dénonce pas.

Une adresse à l’endroit des cyber activistes qui se sont engagés pour la libération de l’Afrique. Ne nous tirons pas dans les pieds. C’est vrai qu’il y en a de trop osés, craintifs de critiquer la gestion politique de leur président et de leur pays, mais pour le combat de l’éveil de conscience, de lutte contre l’impérialisme, il ne faut pas nous attaquer entre nous. On peut ne pas avoir le même point de vue si cette contradiction participe au combat, saluons l’acte car on peut regarder la même chose et avoir des appréciations différentes.

Partageons les sorties des autres quand ils vont dans le droit fil de notre combat, ne nous combattons pas entre nous, ils se moqueront encore de nous. Soyons des noirs différents des autres qu’on flatte avec le pouvoir et qui commettent l’irréparable.

Aujourd’hui Blaise Compaoré regrette et demande pardon à la famille de son frère Thomas Sankara après combien d’années, qu’est-ce qu’ils ont fait de lui entretemps ? Il se retrouve seul, isolé, mais ça ne sert pas de leçon. 

Restons soudés et fidèles au combat car il n’y a rien dans jalousie et quant à moi, je pardonne et je présente mes sincères excuses si je n’en ai offensé. Les Victor Hugo, Albert Camus, Diderot pour ne citer que ceux-là, ont mené un vrai combat idéologique, ces intellectuels face à des rois et empereurs, mais vers la fin, leur lutte a payé qui a donné tout le sens de la noblesse et du respect à la France.

C’est notre tour, nous jeunes africains. Ce que nos aïeux n’ont pas pu faire et qui les a emportés, menons le vrai combat et ne nous tirons pas entre nous. Soyons unis. Soyons solidaires, si nous avons le courage, soyons déterminés.

Nos aïeux ont tracé les sillons, il nous appartient de faire des autoroutes pour ceux qui arrivent. Ne nous combattons pas entre nous.

Nous sommes presque proches du but, s’entredéchirer réduirait tout ce combat si arrachant que nous avons mené.

Quand on voit un Eyadéma dans un musée français pour aller chercher nos statuts, quand on lit un Joël ETTIEN, quand on écoute Alain Focard, quand elle ouvre sa belle bouche pour redresser, Nathalie Yamb dans sa belle voix, défie. Quand on poursuit dans tous les tribunaux français Franklin Yamsi, quand tous les pays refusent leur accès à Kémi Séba, on ne lapide que l’arbre qui porte des fruits. Continuons les gars!

Ils sont vaincus, mais ils font semblant, continuons.

Que tu sois cybernautes, éveilleurs de conscience, intellectuels des temps nouveaux en se servant des NTIC, ne tombons pas dans les travers, trouvons les mots justes pour décrire les maux justes.

Ne nous défions pas entre nous, la victoire n’est pas loin, économisons nos énergies pour la suite et non pour nous dénoncer. 

Que nos ancêtres qui veillent sur nous ne soient pas découragés de nous voir nous détruire, mais de nous construire. Je suis heureux de faire partie de ce groupe qui est en train d’écrire la nouvelle histoire de notre Afrique.

                              Joël ETTIEN 

    Directeur de publication : businessactuality.com

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