Afrique-ONU: Les vérités à l’assemblée qui font mal et ouvrent des perspectives.
Ce qui se passe à News York aux nations unies est fort pathétique pour nous qui menons le combat de cette Afrique unie que nous souhaitons de tous nos vœux. En effet, si parler est une intention et que sur cette base, on dit souvent que l’intention vaut l’acte, alors la démonstration orale qui déroule sous nos yeux à l’ONU, est fort appréciable et stimulante.
Il faut parler directement à ces blancs qui se croient détenteurs du monde et qui occupent le centre de la terre. Une chose est de lutter à travers les réseaux sociaux pour dénoncer des tares, mais une autre, c’est de les regarder droit dans les yeux pour lui dire des vérités, en plus ils y sont très allergiques. L’occasion et la compétition des jeunes dirigeants africains de dire la vérité, de poser le doigt sur les plaies, de leur dire qu’ils ont leur pied posé sur notre coup, c’est déjà encourageant, maintenant pour celui des dirigeants qui parle et qui fait le contraire chez eux, on leur mènera combat, mais pour l’instant, il faut les encourager. Le linge sale se lave en famille.
En tous cas, en ce qui concerne, le discours du président guinéen Mamadi Doumbouya qui a ouvert les vannes de ce courage contraignant les autres à revoir le contenu de leurs discours, est à saluer.
L’ONU n’est devenue que l’ombre d’elle-même aujourd’hui. Elle ne fait plus peur car la peur du gendarme a changé de camp.
Comment cinq pays se mettent ensemble pour décider de qui doit faire quoi sinon, c’est la mort ? On ne peut plus accepter de négocier pour que l’Afrique y entre avec un seul siège, ce n’est pas possible. L’Afrique dispose de 54 pays et s’il faut lui concéder un seul siège, ce n’est pas la peine.
Désormais, tout blanc qui veut venir en Afrique, n’y viendra pas en tant que maître mais partenaire, celui à qui ça ne sied pas retourne chez lui. Le contenu de ces discours à cette belle occasion, venant de ces jeunes dirigeants africains, nous qui menons ce combat dénommé panafricain, nous devons crier haut et fort que notre but n’est pas loin d’être atteint et de retour au bercail, le reste, on verra entre nous.
L’Afrique des papas, c’est fini. La dictée des orientations qui proviennent de ces eux, c’est aussi terminée. Le choix des africains détourné pendant leurs fausses élections qui ne sont pas respectées, c’est fini. Pillage des ressources naturelles africaines, c’est aussi fini. Que dire, tout est fini et les jeunes dirigeants africains sont allés devant eux pour leur dire que tout a une fin et la fin de la souffrance des africains est arrivée.
La Guinée-Conakry doit intégrer l’alliance du Sahel dès son retour de New York car c’est ensemble qu’on est fort. C’est à partir du rassemblement qu’on pourrait se débarrasser de leur monnaie, chercher de nouveaux partenaires pour la fabrication de nos propres armements, si nous voulons véritablement être forts et craints.
Maintenant que tout semble être à notre portée, il faut songer à une vraie union des États Unis d’Afrique.
Mamadi Doumbouya, Assimi Goïta, Traoré Ibrahim, Tiani, ne baissez pas les bras, vous pouvez être riches tout en étant sur place. Poursuivez. Continuez. Nous sommes derrière pour vous booster au but final, ce qui est sûr nous ne sommes pas loin. Du courage !
Joël Ettien
Directeur de publication: businessactuality.com
