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Stade d’Ebimpé: Si le président Ouattara n’est pas content, on attend sa décision.

Ce qui s’est passé au stade d’Ebimpé qui porte le nom du président ivoirien Alassane Ouattara, doit pousser tout ivoirien à la colère, mais celle du concerné, c’est-à-dire le président Ouattara, nous attendons la suite. En Côte d’Ivoire, dès qu’on commet une gabegie, le lendemain, on est décoré par la grande chancelière avec des discours de reconnaissance pompeux, comme si voler devenait un acte de bravoure avec à la clé, une distinction, un trophée.

On a lu ça et là que le président Ouattara serait en colère, mais nous voulons savoir jusqu’à quand ? Dans les pays développés, on ne protège pas l’impunité, la corruption, on les sanctionne et les fauteurs paient pour ce délit. Si pour une fois, on nous dit qu’il n’est pas content, on attend ses dernières décisions, sa volonté.

Si c’était des opposants qui avaient commis par des réclamations, des droits, on les aurait transporté pour la prison et sans les juger. Pourquoi quand il s’agit de ceux qui sont plus proches de lui, commettent des exactions, on les fait changer de postes pour narguer les ivoiriens ?

On nous raconte aussi qu’à la suite de cette colère, il aurait même raccourci, le conseil des ministres, mais monsieur le président de la république, ils sont là à vos pieds et les jeunes voudraient avoir peur si toutefois, ceux qui pillent et volent, sont sanctionnés sévèrement car il s’agit de leur contribution obligatoire à ces réalisations.

Voilà que sur tous les plateaux de télévision, au monde, le nom du président ivoirien est sali, ceux qui le respectaient, hors du pays, le trouvent coupable et comptable de ce qui se passe sous ses propres yeux. Qui peut être ivoirien et être fier de ce qui se passe? On surfacure tout, même la conscience.

Non seulement, des ministres deviennent très arrogants, mais la Côte d’Ivoire n’est pas leur propriété privée et les ivoiriens ne sont pas leurs manœuvres. Le minimum, c’est le respect, de la considération quand il s’agit de la gestion de leurs biens collectifs. Oui, vous trouverez beaucoup de: « il s’agit » dans cette analyse, parce qu’il s’agit d’eux.

Quel modèle comptent-ils laisser à la postérité ? Le vol ? Les détournements des biens publics ? Non, si l’information selon laquelle, le président Ouattara a tapé du poing sur la table par rapport au lac qui s’est créé sur la pelouse, la finalité c’est la décision qu’il va prendre et il faut qu’il la prenne pour son propre crédit et son honneur.

Il faut quand-même que dans ce pays, il y ait un minimum de droit et de devoir, quiconque y vole, devient le champion à décorer, mais à cette allure, qu’est-ce que le gouvernement laissera dans les annales ? Quel modèle les jeunes doivent s’en inspirer pour leur avenir ?

Les ivoiriens ont mal et au lieu de les calmer, c’est plutôt des grosses croix des distinctions qu’on pose au cou de ces voleurs, n’est-ce pas une insulte, une moquerie, mais la Côte d’Ivoire n’est pas leur bien privé.

Non seulement on ne démissionne jamais pour avoir commis des bavures, mais en plus on nargue pour montrer qu’ils sont intouchables, mais qui les a élus pour qu’ils se lapent les doigts pendant que tout le monde a faim?

Si le président Ouattara n’est pas content, on attend sa réaction, mais pour cette fois, trop c’est trop, le monde entier a les yeux rivés sur le pays et faisons vite, ils arrivent.

                             Joël Ettien 

   Directeur de publication 

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