Appel à l’opposition ivoirienne d’assumer ses responsabilité après les élections à venir.
Quand on sait la fin d’une élection en Côte d’Ivoire, c’est lieu de lancer un appel pressant à l’opposition qui accepte souvent l’inacceptable pour venir crier au voleur après. L’opposition ivoirienne est très complice de la tricherie et de la promotion de la dictature. Elle n’a jamais été au début d’un processus et se plaint à la fin des résultats en sa défaveur pour ensuite lancer les enfants des gens dans les rues pour se faire massacrer. Cette fois, pour ces élections à venir, il faut qu’elle assume ses responsabilités.
Comment peut- on accepter ou autoriser que des nouveaux majeurs se fassent enrôler sur la base d’un simple certificat de nationalité sans aucune photo? Voilà, la campagne qui a commencé et qui donne déjà des frissons dans le dos avant les résultats. Dans la conquête de la commune de Yopougon par exemple, le futur est inquiétant. Est-ce Adama Bictogo qui acceptera de perdre les élections communales ou l’opposition?
Est-ce que cette opposition peut confirmer qu’elle a maîtrisé le début de l’enrôlement, puisqu’elle n’y a pas participé, sur quelle base, elle viendra dire que ses résultats lui ont été volés? Quel leader de l’opposition peut nous dire avec assurance et certitude qu’il maîtrise ou a suivi en participant au début du processus de l’enrôlement et qui est certain de gagner une élection dans ses conditions?
Il ne faut pas qu’après l’annonce des résultats, ces opposants lancent des appels à la jeunesse ivoirienne d’aller à l’assaut parce que les résultats ont été tronqués. Non, nous n’allons jamais accepter de voir des jeunes se faire tuer pour des opposants incapables d’assumer leurs responsabilités et qui se cachent derrière des forfaitures, pour venir pérorer sur les toits des jeunes. D’ailleurs, ces jeunes ne sont pas des bêtes de foire, encore moins du bétail électoral qu’on sacrifie.
De par leurs fautes et incohérences, la France se ferait toujours gendarme de ces élections en envoyant des observateurs alors que, quand il s’agit de ces propres élections, elle ne demande pas aux africains de venir les observer.
Cette année-là, qu’ils montrent une autre facette dans ces élections à venir. Si cette opposition a tout accepté au départ, qu’elle accepte tout aussi, à l’arrivée. La Côte d’Ivoire a besoin de montrer sa maturité politique avec une élection à tous égards propres, transparentes, démocratiques, participatives et sans incidents graves et la faute reviendrait à l’opposition que la justice fasse son travail, car la force appartient à la loi.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
