Arrah: Un enfant retrouvé mort sans ses parties intimes derrière le lycée Jean-Paul VI, pendant la campagne.
Un autre scandale meurtrier s’est passé dans la commune d’Arrah pendant la campagne municipale-régionale, un enfant de 5 ans 6 mois retrouvé égorgé derrière le lycée Jean-Paul IV. Sansan Sib, un employé cireur de bois à Arrah. Il y vit tranquille avec sa femme et ses enfants dont Sib Kobenan Aziz, âgé de 5 ans 6 mois. La nuit du mardi de la campagne municipale, celle-ci bat son plein et le son de la musique attire tout le monde, même les gamins qui s’adonnent à coeur joie.
Le petit Aziz accompagné de sa sœur, se retrouvent sur la place publique où la musique occupe la population. Personne n’a le temps et la campagne qui s’est transformée en une fête, parce que la musique distillée emballe la population, continue d’inviter les fans.
Le père du petit, Sansan Sib est informé de ce que le petit Aziz n’est pas rentré. Il était 1h du matin. La fête continue. Une fouille familiale s’engage et le coin est fouillé de fond en comble, Aziz est introuvable. Le père se rend à la gendarmerie pour porter l’affaire à leur connaissance et les gendarmes lui conseillent de multiplier ses recherches, en allant solliciter le service de communication de la chefferie qui, à travers leur radio font passer ces genres de messages et manque de pot, ce jour-là, les appareils sont en panne, mais il finit par se rendre au poste de la gendarme pour y faire une main levée.
Le père de l’enfant affolé, se rapproche d’un des collaborateurs de l’équipe de campagne de la maire sortante, pour le supplier de profiter des hauts parleurs pour lancer le message, un refus poli lui est signifié de ce que l’endroit ne soit pas opportun pour ces genres de messages pour attrister la foule.
Le samedi 2 septembre 2023, derrière le lycée Jean-Paul VI, un établissement très réputé de la place, un corps en putréfaction est découvert dans les broussailles et le père alerté s’y rend et découvre que c’est le corps de son fils sans ses parties intimes et un trou percé au niveau de sa gorge avec un tuyau planté dans une des veines.
Le père reconnaît le corps par la chemise, les chaussures.
En attendant de vous fournir de plus amples informations sur ce que les parents qualifient de crime odieux et déterminés à se venger dans nos prochaines éditions, nous voulons rappeler que tels cas similaires se sont produits et commencent à être récurrents dans la cité en plein développement. Deux enfants avaient été retrouvés morts dans une voiture et voilà, un autre qui vient perturber l’atmosphère.
Dans nos prochaines éditions, les détails vous seront fournis.
Une correspondance particulière de Pierfolo Idrissa.
