Naissance d'une brigade anti-troisième mandat en AfriqueA LA UNE AFRIQUE 

Une brigade anti-troisième mandat est née.

Une brigade anti-troisième mandat est née en Europe et a commencé à produire ses effets. Désormais, ce que les africains ne peuvent pas sur place dans leur pays à cause de la sévérité des forces de l’ordre qui les répriment à chaque manifestation, la diaspora africaine, va s’en occuper à l’extérieur et c’est à travers ce qu’elle appelle: « la brigade anti-troisième mandat ».

Diviser un pays pour régner comme c’est le cas partout en Afrique, produit aussi des idées de réflexion chez les victimes. 

On se souvient de ce qui était arrivé au vieux Paul Biya qui avait été entraîné dans la honte et chassé de tous les grands hôtels européens par la même brigade, mais à cette époque, elle n’avait pas de nom comme sa structure moderne appelée: « brigade anti-troisième mandat. »

Macky Sall vient d’en faire les frais, lui et son ministre qui s’est fait bastonner par les membres de cette brigade à Paris qu’aucune force de l’ordre, ne peut circonscrire et contenir. Macky Sall en sa qualité de président, a eu la vie sauve puisque les forces de l’ordre sont intervenues pour lui créer le passage, sans éviter les injures: « Macky Sall assassin… »

Le ministre sénégalais que cette brigade vient de corriger afin que sa bastonnade atterrisse dans les oreilles de son patron, n’est bon signe pour l’image et l’honneur du Sénégal et de son président. L’image tourne en boucle sur la toile et bientôt les grands médias européens.

Les troisièmes mandats vont encore diviser l’Afrique, parce que ces présidents appartiennent à des tribus qui ne voudront pas que de tel sort soit réservé à leur mentor et s’interposent et voilà, le début des guerres locales qu’aucune force de l’ordre ne peut ordonner. Prenons le cas du Sénégal. Ousmane Sonko est casamançais, qui a pour capitale, Ziguinchor, où il est le maire, un peuple longtemps resté dans le maquis et Macky Sall est de Dakar. La sœur de Macky Sall, Me Aïssata Tall Sall, a commencé à préparer les esprits pour dire que son frère peut encore se candidater, la nouvelle constitution le lui autorise. 

Comme les sénégalais ont cette maturité politique, ils sauront éviter le pire qui risque de les diviser, mais vivre en parfaite harmonie pour se mettre au-dessus de cette mêlée, tout en condamnant l’esprit du troisième mandat.

Ainsi est née, la brigade anti-troisième mandat et qui est fonctionnelle. Il appartient désormais aux dirigeants africains d’en prendre de la graine. Quand on a eu le plaisir de se retrouver, il faut savoir se quitter.

                         Joël ETTIEN 

         Directeur de publication: businessactuality.com

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