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Burkina Faso: Combien de coups de force faut-il pour ramener la paix ?

Le Burkina Faso veut-il montrer à la face du monde, qu’il est le premier producteur mondial de coups d’État ? Comment ce peuple pourra-t-il arriver à se stabiliser pour connaître la paix ? Un autre coup d’état vient d’être déjoué contre le jeune président Traoré, selon des informations nous parvenant. Il est venu au pouvoir à la suite d’un coup d’état militaire, il n’y a même pas deux mois que d’autres militaires ont tenté d’avoir sa peau.

En 1 an, plus de deux coups de force pour un petit pays comme le Faso ? Doit-on leur dire Bravo ? Les burkinabè qui voient les autres se battre pour conserver leur stabilité et produire de quoi nourrir leur population, les militaires échaudés par l’insécurité imposée, sont obligés de raccourcir leurs pouvoirs et recourir à de la force, mais qui les écoute ? La CEDEAO qui devrait prendre des dispositions protectrices pour ses ressortissants, n’attend que le pire pour venir imposer ses sanctions. L’espace de la CEDEAO n’est-elle pas en mission commandée pour cet impérialisme qui bloque ses résolutions?

En la matière, les militaires ou certains, brandissent l’étendard du patriotisme. Il faut que les populations burkinabè soutiennent ces militaires pour qu’ils agissent selon le serment qu’ils ont prêté, leur protection. Ils veulent montrer à leur population que, quand rien ne va, il faut chasser celui qui est au pouvoir, mais de rebelotte à rebelotte, ils s’éloignent des décideurs de ce monde.

Il y a des compétitions qui vaillent la peine de mener, mais en ce qui concerne la gestion des vies humaines, il y a un minimum que les burkinabè doivent savoir garder en priorité, leur vie et il ne faudrait pas qu’ils s’en éloignent.

L’insécurité qui gangrène les burkinabè, doit les pousser à soutenir le plus sincère d’entre eux, militaire ou pas, pour voir comment juguler ces atrocités imposées contre des peuples populations innocentes qui n’ont rien demandé et qui paient le prix.
Quand on écoute le président Traoré, la situation n’est pas du tout reluisante à se donner des aires de fête dans les grandes villes, alors que dans les villages les plus reculés, c’est la désolation, le chao.

Est-ce que c’est la succession des coups d’État qui peut résoudre l’épineux problème de ce beau pays, capitale du Fespaco et des Hommes intègres ?

                                                 Koné Bintou

                                       Afrique de l’ouest

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