Tidjane Thiam, candidat du PDCI RDAPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire: À quoi rime ce ballet diplomatique chez le président Thiam?

Depuis son accession à la présidence du PDCI-RDA, le président Tidjane Thiam ne fait que recevoir des diplomates européens et américains, à quoi rime tout ce ballet?

D’abord, nous entrevoyons qu’ils le rencontrent dans le but de leur participation aux obsèques du président Bédié, un allié de poids. Secundo, comme ils sentent que son avènement suscite de l’espoir dans la classe populaire ivoirienne, pourquoi le laisser sans l’approcher pour savoir ce qu’il compte faire, si et seulement si, il parvenait à briguer la magistrature ivoirienne?

Mais, personne n’est dupe. Ça bouillonne de toutes parts et la Côte d’Ivoire reste pour l’instant épargnée et nous souhaitons que cette stabilité lui soit légendaire, si M. Thiam parvenait au pouvoir, il y a des accords de coopération sclérosés qu’ il ne va pas laisser passer au profit des occidentaux.

Aussi, M. Thiam sait ce que les ivoiriens pensent de lui, lui qui a fréquenté tous ces grands milieux et certains vont jusqu’à lui prêter la fréquentation des grandes loges maçonniques qui seraient ses supports relationnels, qui l’accompagneraient au palais. Il n’a rien dit sur ces sujets à cause du poids du deuil que son parti et lui portent en ce moment et qui ne prendra fin qu’après l’inhumation du président Bédié. 

Mais pour qui a suivi le parcours de M. Thiam est un homme non malléable et inflexible au regard de l’état de santé économique dans lequel le pays se trouve. À titre d’exemple, c’est lui qui, lorsqu’il était nouveau directeur général des grands travaux publics d’alors, avait chassé tous ces dizaines de français que l’état ivoirien payait à prix d’or sans rien foutre, donc si on s’en tient à son courage en étant directeur d’une société, ce n’est pas en sa qualité de président de la république, qu’il vendrait sa peau alors que le combat qui l’attend est énorme et que faillir lui sera impardonnable et préjudiciable. Ce n’est pas un enfant. 

Ce sont les diplomates qui se bousculent à sa porte, il se doit de les recevoir et le faisant, cela ne peut donner lieu d’interprétation, déjà que beaucoup l’apparentent à Alassane Ouattara, comme bonnet blanc, blanc bonnet. Il aura, à cet effet, beaucoup à trouver les mots justes pour justifier ses actes. Ce qui nous parvient, s’il était de connivence avec le camp Ouattara, son arrivée n’allait attirer plein de foudres à l’égard de son frère aîné Augustin Thiam.

On peut être ami à Macron et Joe Biden et ne pas se mettre à leurs ordres quand, lui, Thiam, ne peut pas influencer ces grands noms de la politique internationale. On dit souvent que chat échaudé craint l’eau froide, et au regard du poids de l’impérialisme dans la gestion des états africains, le doute et la crainte de certains de ses compatriotes, n’est pas à négliger, mais à prendre au sérieux car le contrat, ça sera entre eux et lui. On peut apprendre les bonnes manières avec des amis, mais ceux-ci ,ne peuvent rien dans la gestion politique des autres.  M. Thiam a été élu par des ivoiriens à la présidence du PDCI-RDA et non par des français, américains et autres.

Il ne faut jamais juger le maçon s’il n’est pas aux pieds du mur. On les attend, après l’inhumation du président Bédié pour qui, il ne dort pas et fait le tour des familles, partis politiques, villes et pays pour les inviter à ses obsèques.

                            Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com

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