Mali: Pas d’élection sans paix et sécurité.
Tous les ennemis du Mali et par ricochet du président Assimi Goïta qui l’attendaient au tournant pour la fin de la transition, comme cela prétend arriver, sautent comme des sauterelles parce qu’ils pensent pouvoir trouver là, une noble occasion de lui faire la leçon et la pression de mettre fin, à cette transition. Savent-ils combien de siècles les occidentaux ont mis pour piller toutes leurs richesses de ce pays, avant d’exiger à ceux les plus conscients qui sont venus remettre les pendules à l’heure, d’abandonner le combat pour laisser les occidentaux revenir à nouveau sévir et semer le chaos.
Pourquoi le noir est si méchant contre lui-même? Pourquoi il est impatient de sa propre guérison et presse les soigneurs de vite le laisser souffrir? Depuis que cette transition est là , est-ce que les actions des terroristes n’ont pas baissé ?
En plus on parle de quelle démocratie en Afrique? Celle qui a affamé et détruit l’Afrique ? L’imam Dicko s’il se croit fils du Mali et qu’il pense que sa vision n’a pas été retenue par les militaires qu’il avait soutenus pendant les moments chauds de la transition, doit se dire que le chemin est encore long et qu’aucun magicien ne peut ne peut sortir le Mali actuel truffé de malencontreuses circonstances mortifères, dont il faut prendre du temps pour tout éradiquer.
Une élection suppose que tous les maliens doivent prendre part au choix de leur futur président de la république, est-ce le cas en ce moment? C’est-à-dire qu’il y aura seulement que, une partie des maliens qui prendra part à cette élection et les autres qui ne le peuvent pas à cause des actes terroristes qui les empêchent de se mouvoir, cette démocratie à l’occidentale accepterait que dans un pays européen coupé en deux, on puisse y organiser des élections? Mais alors, pourquoi ce qui est impardonnable chez eux, soit toléré en Afrique?
Nous pensons que cette pression exercée sur la transition malienne n’a pas le droit d’être à cause des urgences sécuritaires, économiques et diplomatiques que ce pays rencontre. Forcer une élection présidentielle à se tenir et à élire un président, c’est remettre en cause tout ce travail formidable et historique inachevé par les militaires et favoriser le retour des faucons.
C’est vrai que tout acte doit commencer un instant et prendre fin aussi, un instant, mais là où les maliens sont, ils ne doivent pas suivre ces maliens suscités par l’extérieur pour retarder encore leur développement.
Qui ne sait que les partis politiques africains sont contre le développement de l’Afrique? Et partant ces nouveaux maliens qui souhaitent cette fin brutale sont tous des taupes, des missionnaires de l’occident pour venir recevoir tout l’ordre de chez occidentaux surtout de la France qui est aux aboies à la suite de son départ précipité des pays du Sahel. La France veut revenir à tout prix et va se servir de certains maliens sous le fallacieux prétexte que le président de la transition serait devenu dictateur, ayant pris goût au pouvoir et donc il ne veut plus partir. Il a bien fait d’interdire les activités de ces partis politiques, associations et mouvements à caractère politique d’exercer sur le territoire malien car ils sont tous dans le complot.
Tant que le Mali ne sort pas la tête de l’eau pour réunir toutes ses richesses en bonne et due forme afin de permettre à ce peuple de vivre pleinement de ses ressources, on ne parlera pas d’élection.
Face aux actes terroristes, que peut faire un civil élu, si ce n’est pour aller vendre les acquis aux blancs? S’il faut changer pour changer, ça devient du copier-coller.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com