inondation à AbidjanENVIRONNEMENT 

Côte d’Ivoire: Après le déluge, que faire ?

Après ce déluge que les abidjanais ont vécu, quelles leçons retenir surtout de la nouvelle orientation de l’urbanisation de la ville d’Abidjan ? La pluie a cessé ou diminué à Abidjan et les décideurs vont s’occuper d’autres sujets. Le deuil de ceux qui ont péri dans ces eaux de plus de 300 mm, doit être au centre des débats, ainsi que les résolutions à prendre pour pallier ce fléau.

Inondation meurtrière en Côte d’Ivoire

On ne peut pas dire que comme la pluie a cessé, on pousse un gros ouf de soulagement et passer à autre chose, il faut en tirer les conséquences et trouver des solutions.

L’anarchie, l’incivisme des populations méritent que le président de la république monte au créneau pour montrer sa détermination sur ce manque de civisme. Si au Ghana, aujourd’hui, celui qui jette un objet sur la chaussée doit subir la loi, les ivoiriens ont besoin de ces mesures. Il faut une police de la surveillance contre cet incivisme pour condamner les indisciplinés pour que cela serve de leçon aux autres. Il faut commencer quelque part, et dans une grande ville comme Abidjan, où les caniveaux ne sont pas fermés, il faut éduquer la population à respecter l’environnement.

Les conséquences des déluges ne sont pas politiques. Si pour les religieux, ils les qualifient de colère de Dieu, ils ont raison, mais ils doivent aussi appliquer la discipline.

Le changement climatique n’a pas encore dit son dernier mot, mais on peut prendre des mesures d’anticipation pour se mettre à l’abri. A Abidjan, on jette tout et n’importe quoi sur les voies publiques. Il y a des entreprises qui, une fois qu’elles ont fini leur travaux sur la voirie, laissent des tas de sable, de terre et quand il pleut, les eaux les évacuent dans les caniveaux, tout cela doit cesser.

Le problème sanitaire à Abidjan et partout sur le territoire, les ivoiriens ne comprennent pas qu’il s’agit de leur propre vie et comme ils ne le comprennent pas, il faut faire agir la loi. Quiconque jette des détritus sur la voie et qui se fait prendre, doit payer le prix fort en faisant des travaux d’intérêt public pour marquer les esprits.

Il faut commencer quelque part pour diminuer les grabuges et ce qui s’est passé avant-hier, doit pousser les uns et les autres à la réflexion et voilà ce que nous suggérons.

Koné Bintou

                                              Afrique de l’ouest

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