conflits intercommunautaires en Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: attention aux conflits intercommunautaires, les élections arrivent.

Et les conflits intercommunautaires resurgissent

Les conflits intercommunautaires refont surface

Les conflits entre les communautés vivant en Côte d’Ivoire, ont refait surface et les communautés ont commencé à se taper et s’entretuer.

Après les sinistres cas qui se sont produits à Béoumi, on nous annonce que le virus s’est emparé d’autres régions comme Agboville, non loin d’Abidjan et à Bouaflé. Les bagarres ont repris où on déplore hélas, des pertes en vie humaine.

Bouaflé-Garango, les baoulés ethnie du président Bédié et Boussanga-Bissa (venus de la CEDEAO) qui vivaient très bien avant en harmonie, ces deux peuples se sont livrés à une bagarre avec des armes blanches et à feu. On dénombre : 4 ménages incendiés à Dahikro, dans le département de Bouaflé, 5 motos calcinées, 18 baoulés blessés dont 1 grave: ses côtes ont été brisées. Le village de Dahikro (Bouaflé) n’existe plus. 1 bassa agressé devant le CHR de Bouaflé par les baoulés, des populations déplacées du fait de leurs habitations brûlées.

Conflit à Agboville

A Agboville, une autre bagarre généralisée entre les élèves et les policiers où on déplore de la chasse à l’homme. Les élèves munis de pierres et de gourdins, s’attaquent aux forces de l’ordre, notamment les policiers. Pour se défendre en mettant de l’ordre, les policiers sont obligés d’user de leurs gaz lacrymogènes et de leur matraque. A l’origine de cette rixe, une altercation entre les élèves natifs de la localité (Abey) contre ceux qui y vivent depuis, qu’ils appellent les allogènes, les dioulas. Le code de bon voisinage est entrain de disparaître en Côte d‘Ivoire.

A Bouaflé, c’est dans les campements où résident les planteurs de café, cacao qui vivent depuis bien longtemps et qui se tailladent à la machette et au fusil. Pour peu, la haine contre les voisins refait surface et les ivoiriens, sont assis côte à côte, avec pour chacun, son arme de défense à ses côtés. Et partout, dans certaines zones, ces conflits enflent les cœurs des ivoiriens et le vivre-ensemble, qui a été leur slogan, la politique est venue tout déblayer pour semer la haine et la xénophobie.

Comment expliquer que pour des gens qui se sentent frères et sœurs, du jour au lendemain, s’affrontent à la machette, au gourdin et parfois aux armes à feu ?

Il est impérieux que les leaders politiques des régions fassent de la sensibilisation en se faisant accompagner souvent de certains autres leaders dans les zones à haut risque, pour les réconcilier, pour sceller une bonne fois pour toute, la paix.

Les élections sont prévues pour cette année, il ne faudrait qu’elles obnubilent les candidats et les partis politiques, il faut qu’ils songent à rétablir la paix. Il faut réconcilier les ivoiriens, sinon la tension est trop vive.

Vaut mieux prévenir que de guérir.

                                                                                    Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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