Côte d’Ivoire / Cherté de la vie: Que décide le président Ouattara ?
Le président ivoirien peut-il provoquer un conseil de ministres extraordinaire pour se pencher sur la cherté de la vie qui secoue son pays ? Les ivoiriens ne voient plus rien et ne savent plus comment faire. Tout s’augmente sur les marchés et dans les stations d’essence. Finalement, ce n’est plus le Mali qui souffre, mais les ivoiriens puisque ce Mali puni par les sanctions, alimente depuis des décennies en denrées alimentaires, les ivoiriens.
Quelle décisions du président Ouattara contre la cherté de la vie ?
En voulant sanctionner ce pays frère et ami de la Côte d’Ivoire, le président Ouattara doit faire quelque chose rapidement; encore que les salaires des fonctionnaires n’ont pas évolué d’un iota.
Tantôt, les ministres chargés de ces denrées ne vont pas jusqu’au bout de leurs arguments, se focalisant sur les sanctions infligées au Mali qui seraient à la base de l’augmentation de ces denrées alimentaires qui compliquent davantage la popote. C’est pourquoi, si les sanctions contre l’État malien doivent perdurer, il serait temps que le président Ouattara s’entretienne avec ses ministres pour trouver des soulagements aux foyers.
Effectivement, sur les marchés, ceux des commerçants qui ne peuvent pas tenir la route, ont déjà déposé les clés sous les paillassons et les plus résistants sont obligés d’augmenter les prix pour pouvoir exister. Tous disent mordicus qu’ils ne le font pas pour punir le gouvernement, mais ils n’ont pas le choix que de s’aligner sur le cours sous régional qui impose la rareté des produits de premières nécessités, provenant en majorité du Mali.
Soit la CEDEAO revoit ses copies sur ces mesures qui étranglent des populations, sinon, elle expose les présidents issus de cette zone. Là aussi, c’est une solution, sinon à cette allure si rien n’est fait, le désordre risque de s’imposer.
Comme le disait le président Houphouët Boigny: ”un homme qui a faim, n’est pas un homme libre”. Il faudrait que le président Ouattara trouve assez rapidement les solutions pour pallier ce manque. La vie est devenue trop chère en Côte d’Ivoire alors qu’elle ne le devrait pas. Aucun ménage n’est épargné et de tels constats peuvent facilement rallier des causes.
KOUDOU Anselm
Correspondant permanent à Abidjan
