Ministre KKBA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: doit-on continuer à conspuer le ministre KKB ?

Avec tout ce qui se trame au sommet de l’État ivoirien, les ivoiriens doivent-ils continuer d’en vouloir au ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB ?

Faut-il encore jeter des pierres au ministre KKB ?

Le ministre ivoirien KKB continue de subir le courroux de ses compatriotes le traitant d’avoir contribué à légitimer la victoire du candidat Ouattara aux dernières élections présidentielles, qualifiée d’entorse à la constitution. Depuis ces élections à ce jour, le cas KKB est devenu comme de l’huile sur le feu. Tous les faits et gestes sont occultés au microscope électronique.

La dernière vidéo montrant sa femme à un échange houleux, en est la parfaite illustration. Sans chercher à savoir les vraies raisons, parce qu’elle est la femme du ministre KKB, les commentaires sont allés dans tous les sens et surtout venant du camp de son parti politique le PDCI RDA.

Pendant ce temps, la vie continue et les faits parlent d’eux-mêmes. Le retour de Mabri au RHDP, la sollicitation de Affi N’guessan d’intégrer le parti du président Ouattara, ne sont-ils pas des cas pour faire réfléchir? Sans compter les avancées notables sur le retour des exilés politiques, le retour du président Gbagbo et bientôt celui de Blé Goudé. Ou bien comme c’est KKB donc, ce n’est pas comptabilisé comme des faits à son actif?

Est-ce encore KKB qui serait tapi dans l’ombre pour orchestrer tous des revirements politiques? Pourquoi certains ivoiriens ne prennent pas leur courage pour aborder et affronter les problèmes de face et c’est dans l’ombre qu’ils s’agitent? Si tant est que c’est par le biais de KKB que le président Ouattara a été reconduit à la tête de l’état pourquoi, l’opposition baisse les bras dans son combat pour le destituer par tous les moyens?  

Sur ce constat, on peut le confirmer sans se tromper que le ministre KKB est courageux et patriote qui aime son pays et ne serait pas du tout prêt à le voir partir à nouveau dans des affrontements sanguinaires quand le peuple n’est pas formé à ces pratiques. Il faut donc arrêter cette traîtrise et songer au futur.

C’est dommage que le budget qui lui a été alloué soit aussi maigre pour autant de conflits qu’il gère et qui l’entoure, mais il n’en démord pas car pour lui, les foyers de tension existent qui peuvent à tout moment resurgir, c’est pourquoi, il faut reconsidérer ses positions qui le fragilisent. S’il ne se portait pas candidat, est-ce que les Mabri, Affi N’guessan et les autres qui arrivent toquer à la porte du RHDP, le parti politique de Ouattara, allaient passer sur des corps, des cadavres pour se rendre dans ce qu’ils considèrent appeler de restaurant?

Il faut que les ivoiriens aient ce courage et pour avancer, faire fi du pardon de certaines positions rétrogrades, pour ne pas les empêcher de voir clair dans l’application de leurs différentes stratégies, si, elles existent vraiment.

Les périodes électorales arrivent et rien n’a effacé les germes conflictuels qui ont occasionné les morts et personne n’en parle pour trouver des solutions dès maintenant et vers la fin, c’est pour venir exposer la vie des ivoiriens et ils pensent que KKB va vouloir accepter de voir son peuple à aller à l’abattoir?

Entre celui qui assume et celui qui se cache derrière ses rideaux pour grogner, qui peut prétendre aimer la Côte d’Ivoire ?

Quand un guérisseur s’occupe d’un malade et que la médecine vient lui donner la vie, nous ne pensons qu’après sa guérison, ce dernier se retourne contre le guérisseur pour le lapider. Revoyez votre conception vis à vis de KKB, il n’a fait que son devoir d’amour pour son peuple.

                                                 Koné Bintou

                                   Correspondante en Afrique de l’ouest

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