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Côte d’Ivoire: Les grossesses en milieu scolaire, une plaie difficile à guérir.

Les grossesses en milieu scolaire en Côte d’Ivoire, comment y remédier? Les désirs sexuels en milieu scolaire en Côte d’Ivoire ne veulent pas s’arrêter de si peu pour permettre aux filles de poursuivre correctement leurs études, et on est souvent étonnés de voir ces petites filles raccourcir leurs études.

Les grossesses en milieu scolaire, un fléau encore d’actualité

Les villes à forte densité agricole ou à domination culturelle occupent la première place de cette atrocité.

En 2013, on a dénombré plus de 5000 cas de grossesses en milieu scolaire. C’est ainsi que, le ministère de l’éducation nationale, avait lancé des slogans forts pour dissuader les auteurs, tels que : « zéro grosse en milieu scolaire” par exemple, mais cela n’a pas suffi. En 2020-2021: le record a été atteint le même score qu’en 2013: 5000 cas.

En 2013, c’était la région du Gontougo, avec pour capitale Bondoukou qui raflait la palme d’or, mais ces envies se sont déplacées à l’ouest, dans le Tonkpi, capitale Danané. Dans ces deux régions, les us et coutumes sont très respectés. Une fille est appelée à se marier et souvent, les parents n’attendent pas sa puberté pour la pousser dans les bras d’un homme plus âgé.

Au-delà des autres facteurs liés à la cherté de la vie et aux effets pervers des réseaux sociaux, les petites filles scolarisées sont des proies faciles aux prédateurs sexuels dont, la loi punit, mais comme aucune communication ne relaie les sanctions, les coupables continuent de sévir dans les hameaux les plus reculés.

La ministre de l’éducation de Côte d’Ivoire se bat pour apporter le développement scolaire partout où se trouvent des ivoiriens, mais la réalité dans certaines zones, freine souvent ses actions. C’est pourquoi, il faut étaler sur la place publique ceux des prédateurs sexuels que la loi punit, pour marquer les autres esprits.

Les parents qui veulent faire respecter les lois de leur tradition, la sensibilisation doit leur parvenir, pour qu’ils comprennent aussi que l’avenir de tout enfant, fille comme garçon, passe nécessairement par l’éducation scolaire.

KOUDOU Anselme

                      Correspondant permanent à Abidjan

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