Que devient la jeunesse ivoirienne ?INVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Il faut faire des assises et tables rondes sur le cas des jeunes ivoiriens.

Le président Ouattara a eu l’amabilité de dédier cette année 2023 à sa jeunesse, c’est une bonne vision, mais tant que cela n’est pas suivi d’une vraie assise sur les besoins de cette jeunesse, cela s’apparenterait à un discours de campagne.

Entre la volonté et la réalité, il y a bien un fossé. Pour joindre l’acte à la parole, nous proposons que le président de la république donne des instructions pour des assises sur la jeunesse ivoirienne, en fonction des besoins du pays. Sur quoi, le président Ouattara s’est basé pour dédier cette année à la jeunesse ? A partir de quel constat, il s’est soucié de son cas pour demander qu’on se penche sur son cas ?

Pour ne pas que ce grand projet se confonde dans de slogans de campagne, ce n’est pas des experts qui manquent dans ce domaine pour provoquer une assise pour que ces experts lui fassent des bonnes propositions afin de joindre l’acte à la parole.

Comme ils ont fait pour l’éducation nationale, par des semaines de réflexion qui n’a pas encore donné ses conclusions que tous les arpentas d’élèves attendent, il faut avoir ce courage d’en faire pareil pour les jeunes. Quels sont les besoins de la société que l’emploi des jeunes peut combler ? Avant de proposer cette année à la jeunesse ivoirienne, à quoi, le président de la république a pensé ?

Voilà que son annonce se met en place au cas par cas, quand il y a des cas sociaux graves qui touchent à la jeunesse. Comme le retour précipité des ivoiriens vivant en Tunisie, le premier ministre se rend à l’aéroport pour les accueillir et c’est la panique qui oblige le sommet à prendre des mesures désordonnées.

Pour réussir une avancée pour se servir de ses résultats comme, faisant partie de la mandature du président Ouattara, il faut tout reprendre, en commençant par des assises, en tenant compte des besoins de la société pour amorcer le développement de la Côte d’Ivoire.

Déjà, l’éducation et la formation sont des échecs du pouvoir qui a déversé plusieurs milliers de jeunes dans la rue, malformés et incapables de s’inspirer de vrais modèles de la société pour se construire. A tous les niveaux des structures qui s’occupent de ces jeunes, il faut faire des tables rondes, des diagnostics et proposer des remèdes.

Les jeunes manquent d’assurance pour se projeter dans l’avenir et les inciter à le faire sans analyser les maux dont ils sont assujettis, c’est faire de la politique, or que nous osons espérer que ce n’est pas cela, la vision réelle du président.

Il faut redonner l’amour et le goût du pays à tous ces jeunes qui ne croient en rien, même à l’église, c’est pour passer le temps. Si on ne fait pas le diagnostic pour trouver des remèdes pour panser ces plaies chroniques, l’appel du président sera considéré comme un slogan de campagne, encore qu’on s’approche des élections.

                       Joël ETTIEN

   Directeur de publication: businessactuality.com

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