Les ivoiriens dans la négligence du virusA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Il faut que les ivoiriens intègrent l’économie de leur pays.

La Côte d’Ivoire enregistre plus de 100 000 libanais sur son sol, ils occupent plus de 40% de l’économie, 80% du parc immobilier, 60% du commerce, 90% de la distribution et 60% de l’industrie, selon Karim Emile Bitar, sur un journal en ligne. Il faut que les ivoiriens cherchent à venir au secours de leur régime sinon, au regard des chiffres, l’écart est trop grandissant entre les libanais et les ivoiriens.

Il faut reprendre l’économie en main

Si déjà, les libanais occupent l’économie, on n’oublie pas la proportion des marocains, mauritaniens, maliens, guinéens et maintenant les pakistanais. 

Même si le code d’investissement en Côte d’Ivoire est protecteur, il n’y a aucune mesure et ces investisseurs rapatrient toutes leurs fortunes sans en laisser aucun centime à l’État. Les succursales des banques françaises qui font des chiffres d’affaires à hauteur de milliards, ne font rien pour aider au développement, puisque ces banques ne sont pas faites pour accompagner; ce sont des banques de dépôt. Pendant ce temps, la France aussi, envahit le commerce avec ses enseignes commerciales. Quel pourcentage les ivoiriens occupent dans ce lot ?

Si nous abordons le sujet classé presque secret défense, le problème n’est pas au niveau du président Ouattara. L’intervention de ces immigrés dans l’économie, remonte au temps du président Houphouët Boigny. Au cours des moments chauds que la Côte d’Ivoire a connus, ils étaient tous partis abandonnant leurs entreprises. L’économie ivoirienne était complètement livrée à elle-même. Ils sont tellement implantés.

Il faut encourager les ivoiriens à rentrer dans ce système dont on fait croire qu’il est uniquement réservé aux étrangers. Non seulement, les encourager mais les protéger par des lois patriotiques. Cela se fait dans tous les pays du monde qui incitent leurs ressortissants à prendre l’autonomie de leur économie. En Italie, quand Berlusconi avait pris le pouvoir, il avait lancé un appel à tous les italiens à venir investir dans leur pays, et que l’état en prendrait seulement que 1%. C’est depuis cette date que l’économie de l’Italie s’est trouvée équilibrée et à l’abri des vicissitudes et aléas de la vie.

Les immigrés en Côte d’Ivoire se croient souvent supérieurs, mêmes aux autorités et agissent par moment comme des ayants droits statutaires pour brimer les ivoiriens, surtout en affaires. Ainsi, ceux des ivoiriens qui ne se sentent pas investis par la loi de protection, vont ailleurs investir dans l’économie des autres pays.

On ne peut pas parler d’un pays émergent si ses propres fils n’occupent pas son économie. C’est pourquoi, nous invitons à cette réflexion afin d’intégrer les ivoiriens dans la vie économique de leur pays. Ce que ces immigrés n’acceptent pas que les autres fassent chez eux, il ne faut pas les encourager à le faire chez les autres.

On n’est pas contre des investissements étrangers, mais ceux des locaux résistent mieux aux chocs des mouvements. Si on pousse loin dans ces études, on comprendra souvent que certains ivoiriens, font des prête-noms pour bénéficier des avantages dus aux immigrés. Il faut rétablir cette assurance et cette confiance.

On ne peut pas parler de stabilité d’un pays quand son économie est détenue majoritairement par des étrangers, car le jour où ceux-là sont fâchés, on baisse le drapeau. Il faut y songer, il n’est jamais trop tard pour mieux faire quand il s’agit de la vie d’une nation.

                                               Atchory Alexandre

                                         Correspondant à Abidjan

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