Côte d’Ivoire: Il faut intégrer les ivoiriens de la diaspora dans le processus de la réconciliation.
Il faut intégrer dans le processus de la recherche des voies et moyens pour remettre tous les ivoiriens ensemble, la diaspora pour désormais parler une même langue, car elle se sent exclue.
La diaspora ivoirienne exclut du processus de réconciliation ?
La diaspora ivoirienne, forte dans tous les pays, on le voit en Ukraine, apporte son assistance aux parents restés au pays, ces ivoiriens qui souffrent plus pendant les moments de crise.
Ces ivoiriens, ne se sentent pas concernés dans ce processus qui est engagé en terre ivoirienne. En fin d’année 2021, Kouadio Konan Bertin, dit KKB, avait envoyé ses deux responsables de la réconciliation et de la cohésion pour jauger le terrain à Paris où il y a de la matière. Lors de leur séjour parisien, ils ont constaté l’engouement de ceux qui ont l’honneur de les recevoir pour les entendre. Il faut donc donner les moyens suffisants au ministre dont on rappelle le montant de son budget qui est de 3 milliards seulement pour une mission aussi titanesque.
Les ivoiriens de la diaspora sont dans l’attente de leur intégration dans ce processus de réconciliation. Le ministre KKB en est sans doute conscient, mais que peut-il faire avec 3 milliards ? Les ivoiriens ont beaucoup à lui suggérer, c’est pourquoi, un département de son ministère devrait voir le jour pour gérer et recueillir les points de vue de cette frange importante des ivoiriens.
On rappelle que beaucoup sont dans les jugements hâtifs, injurieux, se limitant seulement aux informations recueillies sur les réseaux sociaux. On le sent dans leurs différentes prises de position, mais rien ne concorde pas avec la réalité sur le terrain.
La bonne volonté du ministre en charge de cette réconciliation est à encourager. Si les moyens suivent, la diaspora lui fera ses propositions constructives.
Quant aux cyber-activistes, influenceurs et animateurs des réseaux sociaux, ils seront heureux de lui faire part de leurs suggestions afin de se sentir honorer des prises de décisions concernant l’évolution de leur pays. Il n’y a pas un seul ivoirien, de par sa position, qui n’aime pas son pays.
Les informations toxiques relayées parfois par certains, n’arrangent pas trop les choses, c’est pourquoi, le ministre ivoirien de la réconciliation doit avoir les coudées franches et les moyens pour mener à bon port sa mission, la première du genre.
Intégrer la diaspora dans les recherches de solutions et suggestions de la remise ensemble de tous les ivoiriens, serait idoine pour l’état de Côte d’Ivoire. Le faisant, ceux qui n’ont pas la vraie information, qui prennent souvent des positions trop tranchées, comprendront et aideront à l’entretien et de la notoriété de l’image du pays.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
