Insécurité-Abidjan: La capitale ivoirienne ne serait -elle pas truffée de djihadistes ?
Abidjan n’est-elle pas truffée de djihadistes ? Il y a trop de faits qui doivent attirer l’attention des uns et des autres sur ce qui se passe à Abidjan, à commencer par les enlèvements des personnes. Sans tomber dans la peur, la disparition de certains à des fins ritualistes doit faire prendre conscience et développer la prudence et la vigilance des forces de l’ordre et enfin des autorités politiques.
Des djihadistes à Abidjan ?
Les populations ne partagent-elles pas leur quotidien avec ces terroristes et djihadistes ? Le déguerpissent à Abobo, des commerçants des pièces d’auto, appelés communément la casse a attiré notre attention. La riposte que ceux-là ont fait état dans leur colère, là où on trouve souvent des armes de guerre, sont autant de signes à prendre très au sérieux.
La Côte d’Ivoire est guettée et ses habitants doivent faire attention. La sortie hasardeuse du député Touré Alpha Yaya, pendant le déguerpissement, est d’autant plus surprenante. Il rappelle au pouvoir le rôle joué par ces casseurs pendant la prise de pouvoir du président Ouattara. Ses propos laissent pantois. En quoi, ce député prend-il cette position contre l’état qui a estimé que cet endroit doit servir de construction pour des réalisations sociales, hospitalières et administratives ? Est-ce à dire que pendant la lutte pour le pouvoir, des assaillants auraient été logés parmi ces casseurs ? Mais alors pourquoi une telle sortie ?
La population d’Abobo non maîtrisée, avec autant d’immigrés, si pour une fois la mairie a souhaité déplacer ces douteux commerçants dont on suspecte d’être infiltrés par des mécréants prêts à semer la terreur, c’est le lieu d’encourager les responsables municipaux.
Peut-être que la mairie a eu vent de leur intrusion et qu’elle veuille lutter contre leur présence, alors pourquoi le député s’y oppose ? Quel sens le député Alpha Yaya donne à sa sortie de soutien au maintien de la casse là où l’état a jugé utile de bâtir des édifices sociaux ? Là aussi, le procureur de la république devrait entendre ce député qui semble être au courant de beaucoup de choses.
« L’insécurité qui règne à Abidjan » n’est pas un fait du hasard, nous dit un agent des forces de l’ordre qui poursuit pour dire que pendant que les ivoiriens dorment, eux, ils sont souvent confrontés à des cas des personnes aux comportements suspects qui se baladent dans les rues de la capitale, souvent armées.
Récemment, un gendarme a été tué par des individus armés à la frontière du Ghana, et d’autres subissent le même sort au nord devenu le passage de ces terroristes chassés du Mali et du Burkina Faso. C’est vrai que sur le sujet le président ivoirien M. Ouattara convoque souvent les responsables de la sécurité pour les entendre et les encourager, mais la présence de ces tueurs à sans froid existe.
La complicité avec laquelle certains cadres et immigrés comme des opérateurs économiques, dont un turque a capturé à lui seul 6 enfants pour aller les vendre on ne s’est à qui, sont autant de signaux qui doivent renforcer la vigilance des forces de l’ordre et la prudence des populations.
La participation de la Côte d’Ivoire dans les sanctions contre ses voisins ne va-t-elle pas susciter la vengeance de certains mercenaires pour semer la peur dans ce pays ? Ce pays est tellement convoité qu’il faut tout prendre au sérieux.
KOUDOU Anselm
Correspondant permanent à Abidjan
