Le ministère de la réconciliation KKB en alerteA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: KKB arrive à Paris pour une rencontre avec la diaspora

Le ministre ivoirien de la réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, dit KKB rencontrera ses compatriotes de la diaspora le dimanche 5 juin dans le 15ème arrondissement de Paris, métro Balard, non loin du célèbre Aquaboulevard et certains grincent des dents. La logique serait qu’on vienne l’écouter et lui poser les questions qui chagrinent que de vouloir réveiller des vieux cadavres déjà enterrés.

KKB bientôt avec ses compatriotes de la diaspora

KKB vient pour la première fois, depuis sa nomination comme ministre, se prêter à ce grand exercice de question-réponses devant ceux qui, le fait de résider dans l’hexagone, bénéficient d’une dimension de liberté d’expression. Nous ne pensons pas que les ivoiriens iront jusqu’à se montrer vindicatifs, car en pareilles circonstances, l’homme sera devant et répondra à toutes les questions. On voit dans son geste, de la volonté et c’est une grande première qu’un ministre ivoirien vienne à la rencontre de ses frères et sœurs pour partager avec eux sa mission et recueillir leur avis pour renforcer ses objectifs.

Ce dimanche 5 juin 22, à Paris, comme il le fait déjà sur toute l’étendue du territoire ivoirien, il serait idoine et conviviale que les ivoiriens fassent preuve d’amour patriotique pour montrer à la face du monde que, quand il s’agit de leur pays, il n’y pas de couleur politique qui prime, mais la nation.

Le message sera clair de donner les nouvelles sur les raisons qui ont poussé le président ivoirien à le maintenir à nouveau dans ce dernier gouvernement serré qui a vu partir beaucoup de ministres. Les ressortissants du grand ouest, surtout ceux de Duekoué où il y a beaucoup de massacres, des approches se font et il y a participé. On dit souvent que KKB est un des acteurs majeurs de la réélection du président Ouattara certes, mais s’il n’avait pas été là, que serait devenu aujourd’hui ce beau pays, la Côte d’Ivoire, qui suscite de grands ou de gros appétits politiques et économiques et dont la contradiction principale n’est pas KKB, mais la France ?

On ne laisse pas le bois pour se battre aux mains nues et à la vérité, ceux qui sont incriminés dans cette politique ivoirienne, la majorité ne peut pas les indexer. Comment faire pour que la France puisse laisser un peu de marge dans les décisions et les choix du peuple ? C’est là le problème. Sinon, qu’est-ce que KKB seul peut dans une grande nation comme la Côte d’Ivoire ?

La politique ivoirienne ressemble à un marigot qui reçoit des eaux de ruissellement en période de grandes pluies, dont les vagues qui accompagnent l’eau dans le lit donnent du grand bruit, mais finissent par se déverser dans la mer ou la lagune. Si aujourd’hui, même la grande opposition politique fait figure d’un silence et montre ses signes de faiblesse, là encore, la faute doit-elle incomber à KKB ? Nous disons qu’il faut que l’esprit patriotique plane sur les récriminations car de là où vient la Côte d’Ivoire, si les ivoiriens n’ont pas tiré les plus grands enseignements pour s’unir, la contradiction principale aura toujours son dernier mot à influencer le débat. Les ivoiriens doivent en être conciliants et attentifs.

Voilà encore une belle occasion pour montrer que quand il s’agit de la Côte d’Ivoire, les ivoiriens sont unis et solidaires.

 Joël ETTIEN
                    Directeur de publication: businessactuality.com

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