KKb dans le nord de la Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Le ministre KKB brise le mur de méfiance entre les Diawala et les Niellé du nord.

Dosso Sory, le chef suprême national des Dozos ivoiriens, a fait un serment de taille au ministre de la réconciliation nationale et de la cohésion, M. Kouadio Konan Bertin, dit KKB. Ainsi, là où il était impossible de venir parler de paix, KKB a fait briser ce mur de méfiance et les deux communautés se retrouvent enfin, c’est-à-dire les Diawala et les Niellé.

Le ministre KKB en mission dans le nord

Lors d’une tournée qui l’a conduit au nord ivoirien, Diawala, Niellé et Ouangolodougou, les 26 au 30 août dernier, le ministre KKB a eu une rencontre avec le chef des Dozos: une confrérie des chasseurs, danseurs, guérisseurs. Dosso Sory qui en est le chef, a fait la ferme promesse qu’aucun Dozo ne se mêlerait des palabres ivoiriennes.

On peut dire que c’est au nord qu’il a démarré sa mission véritable de réconciliateur national, car depuis des décennies, il y a une mésentente qui conduit souvent à des bagarres ethniques entre les Diawala et Niellé qui fragilisent la cohésion dans cette partie de la Côte d’Ivoire.

Pendant les crises qui se sont métamorphosées en guerre civile, des Dozos s’étaient interposés pour se substituer en agents de sécurité nationale, portant des armes dans leurs tenues traditionnelles, pour influencer les ivoiriens et souvent dans l’excès, ont commis des actes de vandalisme, qui ont marqué la vie de certains ivoiriens.

A la faveur de la visite de réconciliation entre des deux peuples frères, les Diawala et les Niellé, le ministre Kouadio Konan Bertin leur a livrés la vérité du vivre ensemble. Juste après les échanges, le chef suprême des Dozos a pris la parole pour prêter son serment que plus jamais les éléments de sa confrérie ne se mêleraient aux palabres des politiques et quiconque se ferait prendre dans des actes de vandalisme, de pillage et d’oppression, sera puni sévèrement par leur loi.

Ainsi, tous ceux qui se réclament Dozos en portant la tenue traditionnelle, doivent comprendre que le temps de se substituer aux forces républicaines est révolu et que tout le monde doit s’inscrire dans le processus de la réconciliation.

Le ministre KKB tisse sa toile doucement. Avec son éloquence et sa maitrise de la situation politique et contrairement à ce qu’il se dit, il joue le plus grand rôle dans le gouvernement qui reconnaît qu’il faut donner la possibilité aux ivoiriens de se parler pour se donner la main et de l’amour pour son prochain.

Très sollicité partout et sur toute l’étendue du territoire national, le ministre de la réconciliation nationale ne ménage aucun effort pour répondre aux différentes sollicitations afin d’apporter de l’espoir aux ivoiriens qui croyaient que tout leur était perdu d’avance.

Les Dozos se font rares dans les contrées ivoiriennes, car il leur est exigé de ranger leurs fusils de chasse dans leur gibecière. KKB, dont les actes ont failli prêter à l’incompréhension, ses actes lui donnent aujourd’hui raison et c’est l’essentiel.

                                                      Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com

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