Ibrahim Camara autoproclamé président malien en Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Il faut absolument retrouver l’autoproclamé président malien.

Le malien autoproclamé sur le sol ivoirien de président de la transition démocratique que la police n’arrive pas à localiser, la Côte d’Ivoire est un pays trop sérieux avec tous les renseignements généraux pour qu’on n’arrive pas à mettre la main sur ce délinquant qui souille l’image de ce pays hospitalier.

Il faut appréhender l’autoproclamé président malien

Des images qui nous parviennent, on le voit poser fièrement aux côtés du ministre d’état, ministre de la défense, Téné Birahima, dit Photocopie. Alors comment la police dit ne pas pouvoir mettre la main sur lui ? Ne serait-il pas sous le couvert de son ami le ministre ivoirien de la défense ?

Est-ce que le président ivoirien accepterait que des ivoiriens mécontents, prennent appui sur un pays voisin pour lui lancer de telles provocations ? Pourquoi ce qu’on ne peut pas accepter chez soi, on le tolère pour les autres ? Ce protégé Ainéa Ibrahim Camara, dont le casier judiciaire dans son pays est plein de condamnations, de quel droit se sert-il de la capitale ivoirienne pour lancer un tel défi aux nouvelles autorités politiques maliennes ?

La Côte d’Ivoire s’organise à faire sa toilette politique souillée par les années de guerre qui ont vu plein de ses filles et fils jetés en prison, d’autres en exil, des avoirs gelés. Plein de soucis dont elle veut s’en défaire, alors pourquoi montrer aux maliens que la terre ivoirienne serait propice à des coups d’état ?

Déjà, beaucoup d’africains suspectent le président Ouattara d’être à la solde de la France, on n’a pas fini de chercher des arguments pour le blanchir et voilà, des personnes qui sont assoiffées de pouvoir, se servent de ce pays pour créer d’éventuels conflits. C’est inadmissible.

La police ne peut pas dire qu’elle n’a pas les traces de ce président autoproclamé pour le mettre aux arrêts, au demeurant, le transférer à Bamako pour montrer patte blanche de l’innocence du pouvoir ivoirien.

Cet Ibrahim Camara ne peut pas se volatiliser comme une poudre dans un tourbillon. Si c’était pour poursuivre un opposant ivoirien, la police criminelle aurait mis tous les atouts de son côté pour le ramener manu militari devant les caméras pour montrer au président de la république leur prouesse.

Les ivoiriens ne veulent plus de ces comportements rabat-joie qui souillent leur réputation et si c’est aussi une mission commandée de l’extérieur, il faut avoir le courage pour une fois de dire non. 

Si c’est la France qui serait à la base de cette machination, qu’elle prenne ses propres responsabilités et éloigne la Côte d’Ivoire dans ses danses de diable comme le dit une dame rencontrée dans la commune du Plateau.

« Les ivoiriens qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, il ne faudrait pas qu’on leur offre ces occasions pour qu’ils reprennent les rues », nous rappelle un autre ivoirien, celui-là, en face d’un kiosque à journaux.

Nous voulons que le régime mette la main sur ce malien et le remettre aux autorités maliennes pour leur montrer que les ivoiriens n’ont rien à voir dans ce projet morbide de vouloir s’autoproclamer président de la république pendant qu’il existe un légalement constitué au Mali et qui fait un travail à la satisfaction générale des maliens.

La Côte d’Ivoire n’est pas une bananeraie.

                                       KOUDOU Anselm

                       Correspondant permanent à Abidjan

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