Côte d’Ivoire: L’opposition ivoirienne continue d’exiger une transition, dans un pays sans problème.
Dans quelle langue doit-on s’exprimer pour dire aux opposants politiques ivoiriens qu’ils ne peuvent pas espérer à une transition ?
Pourquoi l’opposition continue de parler de transition?
La sortie politique de M. Henri Tohou, numéro 2 de l’USP (l’union socialiste du peuple), parti politique ivoirien qui dit mordicus : « que le gouvernement de transition que nous réclamons ne devrait pas être perçu comme une mesure-sanction à l’encontre du gouvernement en place, mais plutôt comme un cadre de rassemblement, de discussion de toutes les forces politiques, sociales en vue de renouveler la fraternité, de réactiver la confiance », fin de citation.
Ça devient compliquer à l’opposition ivoirienne. Voilà une réaction de M. Liadé Gnazégbo, observateur politique ivoirien : « Affaire, l’opposant Henri Tohou PROPOSE UNE TRANSITION POLITIQUE EN Côte d’Ivoire….
Comment peut-on arriver à un gouvernement de transition sans aucune crise politique majeure dans le pays ? Les institutions républicaines fonctionnent correctement, le président de la république n’a pas été renversé par un coup d’état militaire ou par un soulèvement populaire. D’où vient subitement cette histoire de transition politique ? Un autre paradoxe : l’opposition est pour la reprise de l’enrôlement, mais pour 30 jours au lieu de 14 jours. Le président Ouattara peut accepter les 30 jours et équilibrer la commission électorale indépendante la CEI. Si toutes ces conditions sont réunies, l’élection aura lieu à la date constitutionnelle du 31 octobre 2020. Personne ne nous explique les raisons fondées de la transition politique. Allons droit au but que de tergiverser. »
La transition est un leurre
Faire croire à l’opinion que dans leur incompétence chronique, ils vont obtenir comme un cadeau du ciel, une transition, les opposants ivoiriens, manifestent là, leur échec cuisant face au pouvoir du RHDP. Une opposition désorganisée au relent diversifié à de la protection des biens personnels ou familiaux, menant l’instinct de survie, si elle rêve débout, on les invite à dormir.
Le peuple qui ne s’informe et qui croit en cette opposition doit se réveiller car le pouvoir du RHDP est parti pour longtemps pour la sauvegarde de ses acquis politiques. Il faut relire très bien la réaction de M. Liadé, il faut que cette opposition arrête d’endormir le bas peuple, soit elle rentre dans le rang, sinon ses arguments ne tiennent pas dutout la route.
On comprend les raisons de leurs gesticulations quand, des mauvaises langues ont véhiculé que le candidat déclaré du RHDP M. Gon Coulibaly serait mort, car pour eux, c’était une aubaine pour exiger cette transition. Voilà des limites d’impuissance inavouée. Si cette opposition veut rejoindre le parti au pouvoir, qui l’en empêche ? A ce jeu, ces opposants font de la pure distraction. Elle gagnerait à former ses militants et forger ses leaders sinon, chanter tout le temps, une transition politique, le refrain est rayé.
Puisque qu’elle attend tout des organisations internationales, des tribunaux de l’UA, pendant ce temps, le pouvoir avance, ce sont les ivoiriens qui votent et non celles-ci.
Il ne faudrait pas être surpris qu’au soir du 31 octobre 2020, le RHDP passait au premier tour, ce n’est pas en ce moment qu’ils vont jeter les enfants dans les rues car à cette allure, ce n’est pas par une transition, mais bien d’autres choses qu’ils n’osent pas aborder par peur ou crainte. Je comprends maintenant pourquoi, on les qualifie d’opposants glacés. Ils ont tous échoué s’ils continuent de rêver à une transition.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
