Drame à la zone industrielle de YopougonCÔTE D'IVOIRE 

Où sont les résultats des enquêtes sur l’accident en zone industrielle de Yopougon?

Depuis que la clôture de l’usine située en zone industrielle a causé des dégâts qui ont occasionné des morts et jusque-là, on n’a rien entendu venant du pouvoir public, alors on se pose la question, où en sommes-nous ? Certains de ceux qui y ont péri, n’ont pas encore été inhumés, mais le silence des instances du ministère du travail, qui nous inquiète comme si elles étaient de connivence avec les responsables de cette usine considérée comme mortuaire.

Quelles sont les recommandations du pouvoir ivoirien et qu’est-ce que la population doit retenir ? Jusque-là, rien ne sort de ce conclave.

Cette affaire avait fait grand bruit pour annoncer aux ivoiriens de ce qu’une clôture s’était écroulée pour occasionner des morts, la direction de cette usines avait refusé l’entrée des journalistes en son sein et les petites vidéos qui ont fuité, faisait état d’une remise à niveau de cette clôture qui venait de tuer des ouvriers. Des familles endeuillées par l’incident avaient émis des griefs contre les conditions de travail de leurs maris et frères dans cette usine, et du côté du pouvoir, c’est silence radio. Où en sont les résultats des enquêtes si celles-ci ont eu lieu et si c’est le contraire, quelles seraient les raisons.

Quand il y a mort d’hommes dans une entreprise, l’état se doit pour obligation de rendre compte des circonstances à la population, mais depuis plus d’un mois que cet accident a eu lieu, on n’a rien entendu pour nous situer sur les circonstances.

Ce silence ne peut pas donner raison de ce que le pouvoir aurait des limites à ne pas franchir dans cette zone où les conditions de travail des ouvriers seraient les plus inhumaines et pénibles et malgré les cris d’alarme de ces victimes, rien n’y fit.

Au même moment, nous voudrions rappeler que les opérateurs économiques qui opèrent en Côte d’Ivoire, ne peuvent pas se permettre un certain nombre d’abus, sans que le pouvoir ne puisse agir.

                                 Joël ETTIEN 

       Directeur de publication: businessactuality.com

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