maison du PDCI RDA à AbidjanINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Le PDCI RDA, tourne en dérision.

PDCI RDA, tous y sont nés, et y ont tous grandi. La maison, la grande cour commune, se retrouve, les portes entières fermées et ce sont les araignées qui y habitent. On cherche à comprendre, eux, ils font la sourde oreille, pourtant la cour familiale se vide. On ment au chef ou le chef se fait mentir. Le PDCI RDA, qui n’a jamais autant souffert, que diront-ils au père qui, dans son sommeil éternel, mais vivant, qui ne dort plus. Il est la risée des autres dont leur maison continue de se remplir de naissances et d’anniversaires ? Chez le père, on finance les obsèques et on laisse mourir, les vivants qui ont faim ou qui portent des projets. On n’a plus besoin de continuer à construire, mais à enterrer les morts qui sont assistés par des pagnes uniformes, les seuls moments conviviaux de la grande famille.

Le PDCI RDA dans la lourdeur

La vie devient morose, aucune perspective si ce n’est pour noircir des vieux cheveux, dans l’espérance de montrer des nouveaux visages rajeunis. On sait toutefois reconnaître le vieux du jeune. On ne se fait pas de jeunes en se servant des vieux, mais les vieux sont importants pour jouer les coachs, la bibliothèque parlante et vivante.

La maison se vide et ceux qui veulent y rester, sont priés de rendre les clés, mais où aller ? On suspend, on veut même radier des vitalités, les plus valides, pour une maison qui a besoin de ses enfants. Si ce n’est au PDCI RDA, nulle part ailleurs ce cliché se produisit.

Le PDCI RDA respire mal. Il agonise, mais ses anges gardiens ne veulent rien comprendre. Ils profitent du vieux pour tuer la famille et le vieux signe sans lire comme pour s’en débarrasser, pour dire, tenez et foutez-moi le camp; que devient le parti ? Les chants de cigogne ne remontent plus et la vague l’emporte sur le nivellement.

Rien ne va sur le terrain et le dire aussi, devient un crime de lèse majesté et le parti tourne sempiternellement en rond au point où il a le tournis. Le parti d’Houphouët se meurt et le dire constitue un manque de respect et à partir de tous ces concepts « made in groupe des Bédié », la visibilité devient sombre.

Que dira-t-on au père dans les cieux, lui qui avait mis tout pour éviter ce que son enfant vit ? Juste après sa mort, pian, un coup d’état et ça emporte l’héritier. Depuis lors, ce qu’on voit: jamais de bilan pour s’armer désormais face aux dangers qui sont réels et vivaces. Il faut tout revoir sinon au paradis ou à l’enfer, on rend compte et là-bas, il n ‘y a pas de témoins.

Entre-temps, le mal est fait, les vivants et les morts ne se parlent plus. Si véritablement on croit qu’il existe un autre monde après celui des vivants, il faut changer de paradigme sinon, le PDCI RDA creuse sa tombe. Ils se donnent de faux espoirs pour les élections à venir, mais c’est faux, le terrain est miné.

KOUDOU Anselm

                        Correspondant permanent à Abidjan

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