Retour du président GbagboA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: La présence du président Gbagbo, une lueur d’espoir pour plusieurs

Une nouvelle ère sociopolitique est en train de s’ouvrir sur les ivoiriens, et tous doivent convoler dans son appropriation, s’ils veulent vraiment la paix et la réconciliation. Le président Gbagbo est arrivé. Il insuffle un vent d’espoir à l’opposition restée accrochée à des leaders qui ont montré leur incapacité et limite à la lutte. Les ivoiriens ne doivent plus céder à la vue des manipulateurs extérieurs.

Le président Gbagbo apporte stabilité à l’opposition

Depuis que le président Gbagbo est arrivé, on sent au moins une lueur d’espoir. Dans son humilité, il a rendu visite au président Bédié dans son village à Daoukro et récemment, il était au palais où il a échangé avec son rival. L’atmosphère politique est détendue et c’est tant mieux.

L’opposition ivoirienne n’est plus orpheline et elle est bien dans son nouveau costume. Le discours a changé et le ton s’est modifié qui rassure. Tout le monde semble maintenant à l’aise.

Le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, même invisible, fait un travail à souligner. KKB est au four et au moulin à cette allure où les choses semblent bouger à la lumière des ivoiriens restés longtemps dans l’ombre.

Maintenant, le processus est enclenché et personne ne doit manquer à cet appel. Il faut aussi que les médisants et prêcheurs de faux oracles soient traqués pour ne pas envenimer la situation. Les ivoiriens ont beau couru, tout a une fin.

Comme le disait le président Gbagbo: « si moi, la tête de file, je suis dehors, il n’y a pas de raison que les autres soient encore en détention ». Alors, il demande au président Ouattara de libérer tous les prisonniers politiques et militaires. Ces genres de discours, les ivoiriens en avaient besoin.

Si depuis le discours avait été à la hauteur, les choses se seraient améliorées. Au PDCI RDA, il y a des prisonniers politiques. On n’a jamais entendu de manière ouverte et déterminée le président Bédié prendre de telles décisions. Le président Gbagbo, est arrivé et il a reçu les familles des détenus pour les rassurer.

Le président Ouattara qui suit tout çà de près sait très bien que dans un pays sans une opposition crédible, le pouvoir s’ennuie. Maintenant, il lui appartient au président Ouattara de se dire que tout est à son honneur. Il ne peut pas gouverner un pays sans opposition.

Quand le président Gbagbo parle, il ne fait pas de distinction et il plaide pour tout le monde. La date du 7 août 21 marquera un grand pas, un grand bond et tous les ivoiriens sont concentrés devant leur autel de prières pour actionner le bon sens au président Ouattara.

Le réel problème ivoirien, ce n’est pas seulement les leaders politiques; mais il y a aussi la France qui désorganise toutes les institutions régaliennes. Il faut qu’elle dise aussi son mot dans ce processus sinon, la seule bonne volonté des trois leaders politiques ivoiriens, Bédié, Ouattara et Gbagbo, ne suffira pas.

Aussi, Il faut que les ivoiriens lâchent prise et taisent les rancœurs pour se donner le sourire et la main s’ils veulent vivre en harmonie. Désormais, qu’ils fassent tout mais, ne plus inviter la politique dans leur quotidien. Qu’ils sachent faire la part des choses entre la politique et le vivre-ensemble et arrêter de suivre les politiques qui souvent ne se soucient guère de leur souffrance.

                                                             Joël ETTIEN

          Directeur de publication : businessactuality.com

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